Une TCC ou thérapie cognitivo-comportementale tient compte de l’histoire du patient et de sa subjectivité pour comprendre l’origine des troubles. L’objectif étant d’agir sur lui et avec lui pour qu’il guérisse. Une TCC ne laisse pas la patient seul, seul à chercher une solution et à se débrouiller comme il peut.

Les personnes qui ont recours à une TCC sont en grande majorité en proie à un stress profond qui induit des comportements anormaux et des troubles néfastes pour leur vie sociale ou pour leur santé.

Les phobies sociales ou classiques sont au premier rang, on note le plus souvent:

– Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
– Les phobies (agoraphobie, claustrophobie, phobie sociale)
– Les troubles anxieux
– Le trac
– Les addictions

Au cours d’une TCC, le thérapeute s’intéresse à la fois au comportement anormal du patient mais également à la partie cognitive associée à ce comportement, c’est à dire à  son processus de pensée. En effet, chaque attitude est assimilée à l’apprentissage qu’en a fait l’individu. Ainsi, la mémoire intègre une situation, un élément, un individu qu’elle associe à un comportement.

Les différentes formes de TCC commencent toutes par une phase pendant laquelle thérapeute et patient précisent ensemble ce qui se passe : quel est exactement le problème ? quand se produit-il et depuis quand ? Ces questions et bien d’autres permettent de faire l’analyse fonctionnelle du trouble. C’est sur la base de cette vision commune que patient et thérapeute se mettent d’accord sur des objectifs thérapeutiques, et sur la manière de les atteindre.

Différentes techniques thérapeutiques sont employées, en séances individuelles ou en groupe. Dans tous les cas la thérapie est ajustée en fonction de l’analyse fonctionnelle qui a été faite pour chaque patient, et chaque technique répond à un aspect du problème analysé : comportemental (les comportements ou les évitements), cognitif (les pensées) ou émotionnel.

La fin de la thérapie permet de consolider les acquis et de préparer l’après-thérapie. Cette phase est aussi l’occasion de construire de nouveaux projets de vie et d’apporter des outils pour les faciliter et, dans certains troubles, de mettre en place des stratégies pour éviter les rechutes.

L’avantage d’une TCC, par rapport à un travail d’analyse qui peut effrayer par sa longueur, est que c’est une thérapie courte : quatre à six mois, au rythme d’une séance par semaine, pour les troubles anxieux ou dépressifs qui ne sont pas compliqués par d’autres problèmes.

Elle peut être plus longue pour les troubles complexes ou anciens, mais dépasse rarement un à trois ans.

(Sources: medicalorama.com/ anxiete-depression.fr)