Pourquoi  ne sommes-nous pas tous aussi forts, volontaires, déterminés ? Pourquoi certains arrivent-ils à stopper le grignotage, à oublier le chocolat, à faire l’impasse sur les petites douceurs exquises du soir ? Et pourquoi certaines personnes parviennent-elles à fumer occasionnellement tandis que d’autres restent accros ?

C’est une évidence: nous ne sommes pas égaux face à la dépendance. De multiples facteurs créent un terrain favorable à son apparition et renforcent plus ou moins cette sensation de perte de contrôle.  Ainsi le déterminisme génétique qui fait que certains systèmes nerveux sont plus sensibles au phénomène de dépendance. L’éducation qui nous rend sensibles au jugement des autres, à ce qu’il faut faire ou pas.  L’impulsivité : le fait d’agir avant de réfléchir.

La dépendance ?

On parle de dépendance quand il y a consommation chronique ou obsession (et oui, même du chocolat !) et que la personne en devient prisonnière.
On distingue deux types de dépendance :

-la dépendance physique (à une substance) : en cas d’arrêt, l’organisme est « en manque ». Il réclame la substance à travers des symptômes physiques (douleurs, tremblements, convulsions…) et des troubles de l’humeur (angoisse, agitation, irritabilité, sentiment dépressif…).

-la dépendance psychologique : l’arrêt de la drogue bouleverse les habitudes et laisse un vide qui souvent s’accompagne d’un mal-être.

Ca fonctionne comment ?

La dépendance est liée au circuit de récompense. Tout dépend en fait de la dopamine , un neurotransmetteur présent dans le cerveau, qui contrôle la motivation et  le plaisir. Cette hormone est libérée lors des comportements naturels comme le fait de manger par exemple. Elle produit des effets euphorisants qui encouragent les gens à reproduire ces comportements essentiels.
Malheureusement, la prise de produits addictifs et certains comportements comme les jeux d’argent par exemple, provoquent aussi la libération de dopamine. Ce qui nous pousse à recommencer.

Alcool, tabac, drogues mais aussi nourriture, médicaments, jeux, ou internet, les dépendances ont la vie dure et il est souvent nécessaire de se faire aider pour en sortir. Les thérapies brèves donnent de bons résultats, ainsi que l’auriculothérapie ou l’hypnose éricksonienne.

(Sources: pharmaciengiphar.com)