Le bigaradier est un arbre de la famille des Rutacées. Les botanistes le connaissent sous le nom de « Citrus aurantium« , et nous le connaissons sous des noms communs, tels que: oranger amer, bigaradier, oranger de Séville, petit grain bigarade…

Le nom de « petit grain bigarade » vient du fait que l’huile d’oranger amère est obtenue par distillation de jeunes rameaux garnis de fruits immatures prenant la forme de petits grains.

En phytothérapie on utilise: les feuilles et petits rameaux (chargés de fruits immatures), ainsi que les fruits.

Son action

Les chinois utilisent depuis des siècles des extraits provenant de la bigarade immature pour apaiser les maux d’estomac et les douleurs abdominales. L’écorce séchée (c’est-à-dire le zeste) des oranges amères constitue un brûleur de graisses :

Le péricarpe des oranges amères renferme une huile essentielle riche en synéphrine, capable d’agir sur des récepteurs portés par les adipocytes (cellules présentes dans les tissus graisseux).

La synéphrine augmente la lipolyse (élimination des graisses stockées), d’où son intérêt particulier au cours des régimes amincissants (action « brûle graisses »).

La thermogenèse, c’est-à-dire les dépenses d’énergie de l’organisme, est également activée, renforçant le pouvoir amincissant de la plante.

Mais le petit grain bigarade atténue aussi l’anxiété et joue sur l’insomnie. Il traite les dystonies neurovégétatives (palpitations, douleurs spasmodiques et thoraciques), diminue la tachycardie et l’hypertension. On l’utilise également pour atténuer les spasmes musculaires d’origine nerveuse. Enfin, il combat les infections bactériennes légères et stimule la régénération cutanée.

(Sources: after-plastie.com/ phytomania.com/ passeportsante.net)