Faire le tour du lit ou courir le marathon de New York ? Jardiner ou jogger ? Danser la salsa ou randonner ? Peu importe: il faut bouger. Les conséquences bénéfiques de la pratique du sport sur la santé se situent au niveau physique mais aussi mental.

De la dépression au diabète en passant par la constipation ou l’insomnie, l’activité physique, modérée et régulière prévient tout un tas de maux.

Le meilleur remède à la fatigue est la pratique d’un sport d’endurance (natation, marche rapide) car cela entraîne des modifications physiologiques, dans le système cardio-vasculaire, cela permet de mieux s’oxygéner, de libérer l’énergie nécessaire, de se muscler, de booster le métabolisme des graisses et du sucre, etc, etc…

Cerveau et compagnie

Que ce soit le ménage ou le vélo, tout favorise la vascularisation du cerveau. Ce qui, évidemment, peut freiner le déclin cognitif. De plus une pratique régulière a un effet positif sur l’anxiété et réduit les problèmes de sommeil. Un entraînement soutenu permet de relancer la croissance des neurones dans l’hippocampe, petite glande située dans le cerveau et qui joue un rôle de premier plan en terme de mémoire.

Cancer du sein

Une étude récente a démontré qu’après 55 ans, 5 kgs de surpoids représenteraient le même sur-risque de cancer du sein que la prise de TSH pendant 10 ans ! En réduisant les excés de dépots de graisse, le sport réduirait l’exposition du tissu mammaire aux hormones circulantes et aux substances inflammatoires.

L’activité physique permettrait donc de réduire d’environ 15% l’incidence d’un cancer ainsi que le risque de récidive.

Coeur et vaisseaux

Dire bye bye à l’infarctus, quelle joie. Le sport permet de réduire le risque par trois. De plus, il permet de chasser les dépôts de graisse des parois vasculaires et il dilate les petits vaisseaux, ce qui leur fait beaucoup de bien (voir AVC etc…)

Métabolisme

Une séance de gym et hop, nos cellules épongent l’excés de glucose dans le sang, elle est pas belle, la vie ? Comme cela dure 2 jours, si on fait trois séances par semaine, le tour est joué. On élimine les risques de diabète, d’hypertension, de surpoids et d’hyperglycémie.

Conclusion

Les effets bénéfiques des activités physique et sportive sur la santé sont connus depuis l’Antiquité. Et confirmés par toutes les études épidémiologiques modernes : elles montrent que le risque de décès prématuré est moindre chez les personnes physiquement actives que chez les autres, résultat valable quels que soient l’âge et la cause de décès, de manière plus probante chez les hommes que chez les femmes. Alors… bougeons !