female athlete on the rowing machine

Le mot « CrossFit » vient de « Cross Fitness » (en français, entraînement croisé), appelé ainsi parce qu’il mélange différentes activités physiques et sportives préexistantes. Cette pratique combine principalement la force athlétique, l’haltérophilie, la gymnastique et les sports d’endurance.

Les pratiquants de CrossFit courent, rament, grimpent à la corde, sautent, déplacent des objets, pratiquent des mouvements olympiques d’haltérophilie ainsi que des exercices au poids du corps, utilisent des haltères, des anneaux de gymnastique, des boîtes, des sacs et tout autres objets pouvant servir l’entraînement.  Cette méthode tourne autour de dix compétences athlétiques : endurance cardiovasculaire et respiratoire, endurance musculaire, force, souplesse, puissance,vitesse, agilité, psychomotricité, équilibre et précision.

L’entraînement CrossFit s’articule autour des WOD (WorkOut of the Day) : chaque jour un WO (WorkOut) est choisi puis exécuté après une séance d’échauffement. Les WODs sont composés d’un ou plusieurs exercices, le tout enchaîné suivant différents formats.

Les exercices utilisés en CrossFit sont regroupés en trois catégories :

-Gymnastique (pompes, tractions, flexions, pompes poiriers, muscle-ups, etc.)

-Cardio (course à pied, rameur, corde à sauter, etc.)

-Haltérophilie/force athlétique (arraché, épaulé-jeté, squat, soulevé de terre, etc.)

Il existe quatre types de séances:

-skills (compétences) dont le but est l’apprentissage des techniques d’entraînements

-force, le but étant de développer sa capacité de force maximale sur un ou plusieurs exercices

-metcons (METabolic CONditionning, CONditionnement METabolique), où le but est d’exécuter un WOD en intensité maximale et de tenter de finir le WOD le plus rapidement possible.

-cardio, le but étant de développer sa capacité d’endurance.

Le crossfit, c’est pour qui ?

téléchargementPour ceux et celles qui veulent retrouver leur corps, leurs formes et leur forme et qui ont marre de traîner leurs baskets dans des salles bondées. Les premières sessions dans une salle de gym de CrossFit se résument souvent à des étirements et des instructions basiques.

On transpire, on souffle, et on met 2 semaines à récupérer. Si on s’obstine, on passe à la suite: tractions, séances d’arceaux, abdos, un exercice de cardio (rameur, course, corde à sauter) et une manœuvre de force athlétique (accroupissements, flexions, soulevés de terre).

En quelques séances on devient champion en arithmétique: compter, décompter, il n’y a que ça de vrai. Par exemple, 20 flexions suivies de 10 sauts de boîte agrémentés de 30 abdos, à répéter cinq fois en surveillant le temps…

 Le CrossFit utilise des mouvements fonctionnels, c’est-à-dire des mouvements naturels que l’on retrouve dans la vie quotidienne : s’asseoir et se relever d’une chaise, s’accroupir, ramasser ou soulever des objets, courir, sauter, etc. Ces mouvements préparent ainsi à la vie en dehors de la salle de sport. L’entraînement peut être de plus en plus intensif en augmentant le poids, la distance ou les répétitions et en diminuant le temps.

Attention

Chaque personne doit tenir compte de ses limites personnelles. Compte tenu de l’environnement de motivation et de la compétition avec soi-même, certains crossfiteurs sont tentés de dépasser leurs propres capacités physiques et de demander l’impossible à leur corps au risque de sacrifier la technique pour aller plus vite et au risque de se blesser (problèmes de tendon d’Achille, d’épaule, déchirures musculaires...).

Le risque de blessures dans certains exercices CrossFit dépasse leurs avantages quand ils sont réalisés avec une mauvaise technique pendant les entraînements contre-la-montre et sans la surveillance d’un coach compétent.

Une étude a révéléle principe du Crossfit qui repose sur la manipulation de poids associée à des mouvements balistiques peut-être très fatigant et dangereux pour les articulations. En effet effectuer des séries répétées avec des lestes tout en effectuant des mouvements peuvent fatiguer le sportif et provoquer à court terme de graves inflammations des tendons.

Le CrossFit assure sa promotion (en particulier sur le web) grâce à de la publicité axée sur la diversité des activités proposées. Mais il ne faut pas oublier que le programme doit être réalisé dans une optique particulière avec un objectif sur le long terme, l’entrainement est un processus engagé pour obtenir un résultat spécifique plus tard, parfois beaucoup plus tard.

Enfin,  Le CrossFit coûte cher : il faut compter de 62€/mois (Toulouse) à 120€/mois (Paris). Le prix est justifié entre autre par l’encadrement : 1 coach pour 15 pratiquants maximum.

(Sources : www.litobox.com/guide-crossfit / blog.moncoach.com/wikipedia.org)