Dormir_SommeilManque de désir, perte de libido, douleurs pendant l’acte… les troubles sexuels féminins regroupent des problèmes très divers. Désir et plaisir tiennent parfois à un fil. Les femmes, souvent si bavardes, taisent leurs douleurs, leur insatisfaction et vont au charbon en espérant satisfaire au devoir conjugal. Faire l’amour est une vraie preuve d’amour quand cela devient une épreuve. Mais n’y a t-il pas d’autre solution que celle de subir ?

Le vaginisme

Il s’agit d’une contraction spasmodique et involontaire des muscles du périnée (à travers lesquels passe le vagin), qui rend la pénétration impossible. Le vaginisme est une pathologie qui représente 10 à 15 % des consultations en sexologie. C’est un réflexe de protection du corps, et l’on a découvert que les femmes souffrant de cette pathologie ont souvent eu des mères trop protectrices, voire intrusives. Se fermer à l’autre est donc chez elles devenu un réflexe défensif.

Le travail du thérapeute consistera à apprendre à la patiente à se décontracter, nerveusement et musculairement, à accueillir et identifier ses émotions, et à se familiariser avec cette partie de son corps, pour que le cerveau l’intègre. « Faire du vagin un lieu d’accueil, apprendre à l’ouvrir tout comme on ouvre ses bras pour étreindre l’être aimer, ou comme on ouvre son plexus pour mieux respirer. « 

La dispareunie 

Ce sont les douleurs pendant ou après l’acte sexuel. Là, le rapport sexuel est possible mais il est douloureux. Au fil du temps, les rapports s’espacent, car l’appréhension au moment de la pénétration se transforme en évitement puis en refus. Les infections les plus fréquentes sont occasionnées par un déséquilibre de la flore vaginale. Rougeurs, écoulements, gêne ou démangeaisons en sont les symptômes courants. L’inflammation devient chronique quand la flore qui entretient la muqueuse a disparu, éradiquée par les traitements. Les tissus deviennent alors fragiles et douloureux au moindre frottement.

L’apprentissage de la la relaxation, afin de l’utiliser avant et pendant l’acte sexuel, va, la plupart du temps, améliorer la capacité à vivre ce moment agréablement. Il pourra s’avérer utile de rechercher les causes ( psychologiques) afin de faire disparaître les douleurs pendant le rapport sexuel au quotidien.  L’hypnose médicale facilitera cette recherche.

La sécheresse vaginale

La lubrification féminine est la manifestation et la conséquence de l’excitation: les parois vaginales se couvrent alors d’une sécrétion, plus ou moins abondante selon les femmes, pour rendre l’acte sexuel plus confortable. A l’origine de l’absence de lubrification, il peut y avoir plusieurs causes : une infection ou une inflammation génitale, les suites d’un accouchement, les séquelles d’une opération chirurgicale, une hygiène intime exagérée, des changements trop fréquents de tampons hygiéniques ou la ménopause…De plus, certaines pilules contraceptives agissent sur la sécrétion vaginale.

L’utilisation d’un gel lubrifiant est conseillée pour faciliter les rapports.

L’absence de désir

Stress, fatigue, angoisse de l’avenir, pas le bon moment, les femmes ont besoin d’avoir un cerveau disponible. Ici, la tête et les jambes fonctionnent ensemble ou pas du tout.

En hypnose, le travail du thérapeute consistera à considérer et travailler sur les causes (stress, dépression ...). Il  faudra sans doute introduire des métaphores, ou faire intervenir des souvenirs positifs, afin de ramener le désir dans l’inconscient.

Le manque de plaisir

La découverte du plaisir sexuel semble un chemin moins simple chez la femme que chez l’homme. Le vagin féminin a besoin de temps pour s’érotiser. Le clitoris, lui, ayant vécu plus de contacts, sera plus vite accessible au plaisir.

Il est rare que le plaisir féminin soit immédiat, à part au cinéma, où l’on peut s’émouvoir devant des scènes torrides où la femme explose de plaisir sur une table de cuisine, le dos labouré par les couverts, en trois secondes et demi…

« Le temps est pour la sexualité féminine un ami que l’on oublie trop souvent ».

Le thérapeute, en hypnose médicale toujours, devra comprendre comment se passe la relation sexuelle, ce qui empêche le plaisir d’arriver, les mécanismes de chaque personne. En fonction des réponses et des émotions rencontrées, (la peur ou le rejet devant trop de rapidité par exemple),  on trouvera une réponse appropriée et là encore, les métaphores viendront aider en apaisant le corps et le mental.

(Sources: www.e-sante.fr/psychologies.com/hypnose-agen.synergies-psy.com)