L’énergie est faite de Yin et de Yang. Elle est composée d’énergie innée et d’énergie acquise. L’énergie innée est issue du rein et va renforcer l’énergie acquise dans les besoins physiologiques.

Quand nous respirons, et plus particulièrement quand nous inspirons, nos poumons absorbent l’énergie de l’air puis la retransmettent aux reins.

Une autre énergie, qui vient de la nourriture, est transformée par l’estomac et la rate : il s’agit de l’énergie nutritive.

Ces deux énergies, énergie de l’air et énergie nutritive, sous l’action du réchauffement du Yang du rein, forment l’énergie acquise, qui est le combustible indispensable au fonctionnement de  notre corps.

L’énergie entre, sort, monte et descend dans l’organisme.

Comment entre-t-elle ?

Quand on mange, qu’on inspire, qu’on écoute, qu’on regarde, qu’on sent et qu’on touche.

Comment sort-elle de notre organisme ?

Par la sueur, les larmes, l’urine, les selles et le sperme.

Comment fait-elle un va et vient ?

Grâce à la transformation énergétique des matières, et à l’action de tous les mécanismes physiologiques.

Et que fait l’énergie dans notre organisme ?

Elle fait circuler le sang et les liquides organiques. Elle assure une thermorégulation. Elle redynamise les organes et les entrailles. Elle régule les sécrétions, les excrétions, le mouvement du sang dans les vaisseaux et le fonctionnement des organes.

Mais elle assure également la défense contre des attaques climatiques ou physiques, des attaques internes, quand un organe en excès d’énergie affaiblit un autre organe (c’est une sorte de lutte de territoire).

Quels sont les symptômes de ce que l’on appelle un vide d’énergie ?

De la fatigue, une sensation de faiblesse, des urines abondantes, parfois des sueurs excessives, un certain essoufflement, une altération de la voix, des troubles digestifs, une tendance à être malade souvent.

Que se passe-t-il quand l’énergie stagne ?

On peut ressentir des gonflements (œdèmes, ballonnements, rétention d’eau), une oppression thoracique, des douleurs diffuses.

Toute perturbation du sens de l’énergie provoque des problèmes : ainsi l’énergie du poumon, qui, normalement descend, peut être déréglée par une attaque de vent froid qui provoque une toux, ce qui correspond à une remontée de l’énergie.

De même, l’énergie de l’estomac, qui descend, peut être inversée suite à un excès alimentaire ou à l’ingestion d’aliments néfastes, provoquant nausées et vomissements.

Quant au vide d’énergie, qui se manifeste d’abord par une sensation d’épuisement, il faut s’en occuper activement car il peut entraîner des troubles importants, troubles fonctionnels, troubles du sang et des liquides organiques comme la lymphe.

Les vides d’énergie du rein

Le vide de Yin du rein correspond à un manque de liquides. Ce n’est pas du tout parce que l’on ne boit pas assez, c’est parce que le corps ne retient pas les substances énergétiques vitales.

Que se passe-t-il alors ? On transpire la nuit, on a la bouche sèche, les urines foncées, des douleurs lombaires, des troubles de la mémoire et du mal à entendre. On peut même voir apparaître certains troubles psychiques et des accidents vasculaires. Ce vide de Yin est fréquent chez les personnes âgées.

Le vide de Yang du rein est une incapacité à réchauffer l’organisme, un manque de dynamisme.

Le rein ne draine plus les liquides (d’où des œdèmes), il ne réchauffe plus (frilosité) et on voit arriver la fatigue, des déchaussements des dents, des faiblesses au niveau des genoux et des lombaires, une incontinence urinaire, un épuisement physique et des peurs intenses et répétées.

-enfin, quand le vide touche aussi bien le Yin que le Yang, il s’agit d’un vide d’essence du rein. Cela peut débuter tôt avec des troubles de croissance, une faiblesse des os, une dentition fragile, l’impossibilité de se concentrer et de l’impuissance ou une érection insuffisante.

Depuis de siècles, l’énergie ou Qi, est une source d’observation pour les médecins chinois. Phénomène vibratoire qui sert à maintenir la matière en vie, elle assure un soutien vital à tout le mécanisme physiologique.