Les glandes endocrines contrôlent les fonctions de l’organisme par l’intermédiaire de substances chimiques appelées hormones, qui sont libérées dans la circulation générale. Les hormones agissent comme des messagers chimiques qui voyagent dans tout le corps grâce à la circulation sanguine.

Description

L’hypophyse est située dans la boîte crânienne, la thyroïde dans le cou, le thymus dans le thorax, les glandes surrénales et le pancréas dans l’abdomen, les ovaires et les testicules dans le bassin. Les hormones qu’elles libèrent régulent des émotions fondamentales, comme les pulsions sexuelles, la violence, la colère, la peur, la joie et le chagrin.

Elles stimulent également la croissance et l’identité sexuelle, contrôlent la température du corps, contribuent à la réparation des tissus lésés et aident à générer de l’énergie.

On considère que le cerveau est le suprême ordinateur de toute notre vie mentale, intellectuelle et affective. Mais le cerveau resterait une masse inerte sans l’influence des hormones qui le vivifient. Le cerveau n’est pas l’organe directif que l’on imagine. Seul, l’esprit est directif, donc libre. Et il agit par le strict intermédiaire des glandes endocrines. Ainsi, l’on sait depuis longtemps que les glandes sont premières par rapport au système nerveux dans la formation de l’embryon .

Les caractères mentaux

Nos glandes endocrines  définissent nos aptitudes organiques et bâtissent notre charpente osseuse. Elles exercent également une influence sur l’activité mentale.

-L’hypophysaire est doté d’une très bonne mémoire et doué pour le raisonnement.

Le thyroïdien est plutôt créatif, n’étudie que ce qui l’intéresse et s’emballe pour un sujet et se désintéresse aussi vite.

-Le surrénalien aime le concret, le pratique. Sa vie est réglée comme du papier à musique, il mène une vie rangée et ne retient que l’essentiel, ce qui peut lui servir.

Le pinéalien (de la glande pinéale) est tourné vers la métaphysique. Il n’a pas forcément un raisonnement très structuré mais est sensé posséder de grandes qualités morales.

La reconnaissance des types glandulaires

Il y a toujours prédominance d’une ou plusieurs glandes sur les autres, et chacun de nous possède une glande dominante. On différencie plus difficilement les enfants que les adultes car leurs glandes sont en plein développement et l’équilibre peut varier pendant la croissance. Voici quelques descriptifs.

Le surrénalien a un visage carré, des os épais, des jambes fortes, des muscles très dessinés et il est de petite taille. Très résistant à l’effort physique, il a un sommeil réparateur, est peu sensible mais coléreux. Assez objectif, pragmatique, il a souvent un sens esthétique peu développé, et aime la compagnie.

Le thyroïdien, de taille moyenne, plutôt frêle, est très sensible, émotif, impulsif. Il fait preuve d’une intelligence intuitive et a la répartie facile, ne se passionne que pour ce qui l’intéresse, et fait montre d’un certain romantisme.

-L’hypophysaire a souvent un visage allongé aux pommettes bien dessinées, est grand, longiligne avec des épaules larges. Son intelligence est analytique, son émotivité contenue. Il est peu attentif aux autres et plutôt conformiste.

-Le pinéalien a un visage doux, avec des fossettes parfois, des muscles ronds, des attaches fines. Doté d’une grande intelligence, il raisonne de façon synthétique, et peut se montrer étonnamment intuitif.

Identifier les types glandulaires peut être important pour soigner certaines pathologies, et en particulier le surpoids ou l’obésité. En effet, certaines personnes se disent souvent plus fatiguées, digérent mal, d’autres ont un teint pâle et des fringales de sucreries, alors que d’autres encore perdent du poids facilement.

Selon la typologie de l’individu, on trouvera des pathologies aigues (sudation, hyperactivité chez un hyperthyroïdien), ou chroniques (chez le pinéalien, par exemple, ce seront des cycles menstruels courts, des soucis excessifs, et des peurs  inexpliquées).

Tout ceci doit nous servir à mieux regarder, mieux écouter les personnes qui viennent nous trouver, afin de leur apporter une aide plus rapide, plus ciblée. N’oublions pas: il n’y a pas de maladie, il y a des malades. Et la santé comme la maladie sont parties intégrantes de la vie, du processus biologique et des interactions avec le milieu social et environnemental.