« Bientôt et pour la première fois, il y aura plus de personnes âgées que d’enfants dans le monde », rappelle l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La journée mondiale de la Santé du 7 avril a mis l’accent sur les comportements alimentaires, l’activité physique et les dégâts causés par l’alcool et le tabac. De multiples recherches ont été menées pour mieux connaître l’alimentation des seniors et pour trouver les moyens de les inciter à se nourrir correctement.

Le vieillissement s’accompagne souvent d’une baisse des capacités olfactives et gustatives, donc d’une perte progressive de l’odorat et du goût. En avançant en âge, les personnes ont moins de plaisir à manger: elles finissent souvent par consommer les mêmes plats, ce qui nuit à leur équilibre nutritionnel et à leur santé. Des recherches sont en cours pour identifier les processus et les situations qui conduisent  les individus à changer de comportement alimentaire selon leur environnement familial ou après des chocs psychologiques.

Personne n’échappe au vieillissement avec son cortège de douleurs et maladies diverses et variées. Alors, que faut-il manger pour éviter le pire puisque déjà, dans les temps anciens, Hippocrate, médecin et philosophe grec, déclarait:  « Que la nourriture soit ton seul médicament » ?

TONIFIER SON CERVEAU

On sait désormais que les oméga 3 sont essentiels au bon fonctionnement cognitif, et qu’ils maintiennent vivacité d’esprit, et concentration, tout en préservant notre capital mémoire.  Ces acides gras participent à la constitution et l’intégrité des membranes cellulaires, au bon fonctionnement des systèmes cardiovasculaire, cérébral, hormonal etc. Ils permettent aussi la régulation de la tension artérielle, le maintien de l’élasticité des vaisseaux, la constance les réactions immunitaires et anti-inflammatoires, l’agrégation des plaquettes sanguines.

On trouve les omega 3 dans l’huile de lin, le maquereau, les harengs, le saumon et le thon, ainsi que dans les sardines en conserve. On trouve également des oeufs oméga-3 dans le commerce. Ils sont pondus par des poules dont la nourriture est enrichie en graines de lin, ce qui multiplie par dix leur teneur en oméga-3 : un oeuf enrichi comble de 25 % à 35 % des besoins quotidiens en oméga-3.

PROTEGER SON ORGANISME

La vitamine E est un puissant antioxydant dont la principale fonction est de protéger le corps des dommages causés aux cellules. La vitamine E peut également contribuer à maintenir en santé le système immunitaire et à protéger des maladies chroniques, comme les maladies du cœur et le cancer. Elle agit plus particulièrement au niveau des membranes qui entourent nos cellules en bloquant la propagation des réactions en chaîne dues aux radicaux libres qui les détruisent habituellement.

Grâce à son action antioxydante ou antiradicalaire, on pense que la vitamine E intervient dans la prévention des affections dégénératives: l’artériosclérose et l’arthrose,  le vieillissement prématuré, la cataracte, les maladie d’Alzheimer ou de Parkinson.

On la trouve dans les noix, l’avocat, les huiles végétales et le germe de blé. Certains légumes à feuilles vert foncé et le poisson constituent également des sources de vitamine E.

VITAMINE D: POUR LES FEMMES MENOPAUSEES

Les dernières recherches tendent à prouver que la prise de  vitamine D diminue le risque de survenue de certains cancers, en particulier les cancers du sein et du côlon. Sa grande particularité est d’être synthétisée en grande partie par la peau, sous l’effet des rayons solaires.

La vitamine D est considérée comme un élément majeur dans la lutte contre l’ostéoporose. Un régime pauvre en vitamine D, même en présence d’un apport adéquat en calcium, provoque le déclenchement d’ une cascade biochimique favorisant la diminution de la densité minérale osseuse, la perte osseuse et l’augmentation du risque de fractures. De plus, deux études récemment publiées viennent de démontrer que la vitamine D est bénéfique pour le cœur.

La vitamine D se trouve dans les poissons gras, comme le saumon, le hareng, l’anchois, le thon, la truite ou la sardine. On la retrouve aussi dans la margarine et le beurre, ainsi que dans le jambon, le lard, et les foies de génisse et d’agneau. Enfin, le caviar et le jaune d’œuf en contiennent également.

Attention: un excès de vitamine D pourrait entraîner l’apparition de calcifications, notamment dans les reins.

LE SELENIUM EST INDISPENSABLE

Le sélénium fait partie des minéraux indispensables à l’organisme, en raison de ses propriétés antioxydantes protectrices contre le cancer, et de son action stimulante sur le système immunitaire. Il permet notamment, en association avec la vitamine E, de neutraliser les radicaux libres, responsables du vieillissement cellulaire et du développement de certains cancers.

Une alimentation carencée en sélénium peut aussi être responsable d’une plus grande fragilité face aux infections ou d’une baisse de la fertilité, notamment chez les hommes.

Les aliments riches en sélénium sont les fruits de mer, les crustacés et le poisson, les noix et fruits oléagineux, les abats (foie, rognons),
l’ail et l’échalote. On en trouve aussi dans les champignons.

ON BOOSTE SES DEFENSES IMMUNITAIRES

Cet oligoélément renforce la capacité des anticorps à neutraliser ces agresseurs extérieurs et démultiplie les globules blancs, ces soldats de l’immunité. Il intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques et joue un rôle important dans le métabolisme des protéines, des lipides et des glucides.
Grâce à ses vertus antioxydantes, le zinc agit sur la respiration, le système endocrinien, l’immunité, l’inflammation et la reproduction. Faire le plein de zinc est facile car on le trouve dans les crustacés, dans la viande, les abats, mais aussi dans les légumes et les fruits tels le chou, l’épinard, la tomate, l’orange et la pêche.

(Sources: lepoint.fr / passeportsante.net /saine-alimentation.com)