La névrite vestibulaire est l’inflammation du nerf qui innerve les canaux vestibulaires (oreille interne). Elle provoque des vertiges soudains et intenses qui s’accompagnent de nausées et de vomissements et qui durent en général 3 à 7 jours. Un nystagmus (mouvement involontaire rapide des yeux dans une direction, puis lent retour à leur position initiale) est également observé. La cause de la névrite vestibulaire serait une infection virale.

Un peu de physiologie vestibulaire

Le système vestibulaire stabilise le corps dans l’espace tridimensionnel dans lequel il évolue et contribue à la perception d’un environnement stable.

Trois systèmes sensoriels participent à la fonction vestibulaire. La contribution principale est apportée par le vestibule proprement dit, c’est à dire les canaux semi-circulaires, l’utricule et le saccule. Les canaux semi-circulaires renseignent le système nerveux sur les mouvements de rotation de la tête. Utricule et saccule constituent le système otolithique qui informe sur les mouvements linéaires de la tête et apporte l’information de pesanteur, donc de haut et de bas.

La vision et la proprioception sont étroitement associés à la fonction vestibulaire proprement dite. Lorsque la tête tourne, les canaux semi-circulaires sont stimulés mais l’environnement visuel se déplace, stimulant les voies visuelles opto-cinétiques et les muscles du cou codent une information synergique des canaux semi-circulaires. L’intégration sensorielle est effectuée dans les noyaux vestibulaires du tronc cérébral auxquels participe le cervelet vestibulaire. Les trois systèmes sont complémentaires et redondants.

Grâce à ses voies de sortie efférentes vers la moelle épinière le système vestibulaire contrôle l’équilibre postural, statique et dynamique.

Névrite et vertiges

La Névrite vestibulaire est une des causes les plus fréquentes de vertiges périphériques. Il s’agit d’une une affection aiguë du système vestibulaire, perte brutale, complète et unilatérale de l’équilibre, vraisemblablement d’origine virale.

Les virus les plus souvent impliqués sont zona, varicelle, oreillons…La réactivation d’une infection à herpes virus simplex type 1 est considérée comme étant la cause la plus fréquente de la névrite vestibulaire, elle-même à l’origine de vertiges périphériques vestibulaires mais dans les suites immédiates, d’autres viroses banales peuvent être impliquées.

La phase initiale

Les neurones vestibulaires du coté lésé sont privés d’information. On constate alors une altération des voies vestibulo-oculaires d’où un nystagmus (en médecine, le nystagmus est un mouvement d’oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire).

Le nystagmus est une perturbation de la coordination des muscles de l’œil. Le nystagmus normal (pathologique), est dû à une perturbation de la coordination précise et minutieuse des muscles de l’œil, qui assurent normalement non seulement sa mobilité, mais aussi et surtout, dans le cas qui nous intéresse, son immobilité. Chaque œil bouge grâce à la coordination précise et minutieuse de six muscles (les muscles oculo-moteurs) qui permettent de diriger son regard, fixer un objet, maintenir l’oeil immobile.

    Dans le nystagmus anormal (pathologique), c’est donc cette stabilité de l’œil qui est perturbée. Le problème, c’est que lors d’une saccade, l’acuité visuelle (en rapport avec l’œil lui-même), est pauvre et la perception visuelle (en rapport avec le cerveau) est réprimée, d’où le côté invalidant du nystagmus.

    La stabilité de l’œil est assurée par la coordination de six muscles eux-mêmes sous la dépendance de multiples facteurs très complexes.

    Dans la phase de régression, le cervelet va progressivement inhiber les neurones du coté sain et ainsi s’établit un nouvel état d’équilibre.

    La phase de restauration

    Le système nerveux central, par plasticité, désinhibe les neurones du coté lésé en utilisant des informations visuelles et proprioceptives et en accroissant l’efficacité du système commissural (les liaisons commissurales relient directement les noyaux vestibulaires symétriques).

    Le traitement d’urgence associe le repos, des anti-émétiques (contre les vomissements et les nausées ) et des conseils pour reprendre rapidement une activité habituelle afin d’essayer de préserver la plasticité neuronale.

    Les thérapeutiques qui stimulent la neuroplasticité (ginkgo biloba, antivertigineux,  piracétam, trimétazidine) et la rééducation vestibulaire précoce ont également leurs indications pour faciliter la réadaptation.

    PROTOCOLE DE TRAITEMENT EN REFLEXOLOGIE PLANTAIRE DU VERTIGE OTHOLITHIQUE

    -Base du crâne sur G.O. , ganglion stellaire et nerf n° 8

    -Oreille et trompe d’Eustache

    -nerf optique et nerfs oculaires

    -Colonne cervicale et région C7, D1, D2, D1

    -Axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien

    -foie et reins

    -Plexus solaire

    PROTOCOLE EN AURICULOTHERAPIE

    58 -shen men

    12 -oreille interne

    26 -glandes endocrines

    102 -rein

    Pour plus de renseignements, merci de téléphoner au 05 59 59 40 76 ou de m’écrire en allant sur mon site www.reflexologie-janneau.fr, page « contact ».