Un anévrisme est une dilatation d’un vaisseau sanguin liée à une faiblesse de la paroi vasculaire. L’anévrisme peut comprimer les structures nerveuses environnantes, provoquant des douleurs ou d’autres symptômes. Les anévrismes sont susceptibles de se rompre, ce qui peut être à l’origine d’une hémorragie interne parfois fatale.

2 à 3 % de la population serait porteuse d’un anévrisme (dilatation d’une artère qui rompt brutalement), soit congénital, soit acquis (dû à des pathologies cardio-vasculaires comme l’hypertension ou le diabète). La rupture d’anévrisme représente environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Lorsqu’elle survient subitement, les séquelles peuvent être graves.

Les signes avant-coureurs

Des signes précurseurs peuvent cependant attirer l’attention dans les heures et même les jours qui précèdent l’AVC:

-des maux de tête inhabituels

-une douleur faciale

-des douleurs à l’œil ou dans la nuque

-des nausées ou des vomissements

-une confusion, une désorientation

-une paupière qui tombe brusquement

-une diplopie (vision double)

-des douleurs thoraciques

-une difficulté à avaler

Comment se signalent les différents anévrismes ?

Un tiers des anévrismes sont découverts de manière fortuite, par exemple lors d’un bilan pour céphalées, d’une échographie de la prostate, d’un bilan pour artérite ou après un traumatisme.

-Dans le cas d’une rupture au cerveau, on note l’apparition d’un accident transitoire ischémique (AIT) qui dure de trente secondes à dix minutes. Les patients ressentent un mal de tête violent, des nausées et peuvent même perdre connaissance.

-Dans le cas d’une rupture de l’aorte au niveau au niveau de l’abdomen et du thorax, on retrouve souvent une douleur et une sensibilité intenses et brutales au niveau de l’estomac ou du bas du dos, qui peut s’étendre au thorax.

Les causes

Un anévrisme peut toucher tout le monde, aussi bien une femme qu’un homme, un quinquagénaire ou une personne âgée, femme ou homme. Il est soit congénital (anomalie de l’artère), soit « acquis », c’est-à-dire causé par le développement d’une maladie cardio-vasculaire.  Le risque est accru :

– Si un ou des proches de la famille ont eu un anévrisme

– Si on est atteint de pathologies cardio-vasculaires (hypertension artérielle, diabète, taux élevé de cholestérol…).

(Sources: wikipedia.org/ futura-sciences.com/ sante.planet.fr)