Il existe plusieurs espèces de bacopas (Bacopa caroliniana, australis, blanc, bleu), seule la Bacopa monnieri a fait l’objet d’études comme potentiel neuronutriment. L’utilisation de cette plante qui pousse en Inde remonte à plus de 3000 ans. Elle était plus précisément employée pour aider les étudiants à apprendre les chants védiques par cœur…

Mais c’est à partir d’études menées en 1951 et surtout en 1995 que  que la commercialisation du Bacopa Monnieri a pu commencer avec un produit parfaitement standardisé, conforme aux normes de l’OMS, et présentant une concentration optimum des molécules de Bacosides A et B.

L’effet de ce produit est pratiquement immédiat, puisqu’il peut être constaté après quatre à six jours de traitement. L’utilisateur peut alors notamment constater l’apparition de gestes plus vifs, l’amélioration de la vigilance, un plus grand éveil et une certaine fraîcheur mentale, ainsi qu’une très nette diminution de la fatigue tout au long de la journée.

Des études ont montré son action dans l’augmentation de la synthèse de protéines au niveau de l’hippocampe (zone du cerveau impliquée dans la mémoire) ainsi que dans la production de monoxyde d’azote et de certains médiateurs au niveau cérébral.

La bacopa apporterait non seulement sa contribution dans le mécanisme de concentration et de mémorisation mais aussi dans la détente. Elle améliore donc non seulement les fonctions cognitives et les facultés intellectuelles mais a aussi des propriétés relaxantes. D’autres études portent sur ses propriétés anti-convulsivantes, son bénéfice potentiel chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, ou encore sur son action anti-ulcéreuse.

On utilise les parties aériennes sous forme d’extrait titré à 20% de bacosides (poudre). Les doses efficaces seraient de 100 mg de cet extrait titré trois fois par jour.

La prise de bacopa est facilement associé à celle de Ginkgo biloba, elle est idéale pour la préparation d’un examen.
Ce traitement naturel reste cependant déconseillé chez la femme enceinte ou pendant l’allaitement ainsi qu’avec les médicaments traitant les troubles thyroïdiens.