Les générateurs de bruits en introduisant un bruit de fond de faible intensité (quelques décibels seulement au dessus du seuil de l’audition dans une pièce calme), ont pour objectif de provoquer l’habituation simultanée au bruit émis par le générateur et au(x) son(s) de l’acouphène.

Ils peuvent produire ce que l’on appelle un « bruit blanc » c’est-à-dire un bruit contenant toutes les fréquences audibles par l’homme émises à la même intensité.

Depuis 2002, on trouve sur le marché des générateurs de bruits dont la composition est modulable en fonction des demandes du patient. Ces appareils sont prescrits en l’absence de perte auditive ou dans les cas où la perte est très faible et surtout pour traiter les acouphènes.

La finalité de ce genre de préconisation est d’amener le patient à  repenser  son symptôme, l’idée qu’il s’en fait, en modifiant toutes les connotations négatives qui lui sont associées.

De la même façon, en induisant des comportements adaptés -et particulièrement le fait d’éviter systématiquement de se retrouver dans le silence ou dans des situations très (trop) calmes-  et en expliquant bien le traitement, on favorise son adhésion intellectuelle et sa collaboration à la démarche thérapeutique.

Il ne faut pas oublier toutes les interventions qui peuvent diminuer le niveau d’activation du système nerveux autonome (relaxation, sophrologie, yoga….) et, par conséquent les effets amplificateurs  du stress et de l’anxiété.