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L’anorexie mentale et la boulimie restent des maladies mystérieuses malgré de nombreuses études psychiatriques, génétiques ou neurobiologiques. Or, 15 à 20 % de la population souffre de troubles du comportement alimentaire, en particulier des adolescents et jeunes adultes.

Des chercheurs de lInserm ont révélé il y a quelques mois la possible implication d’une proteine bactérienne dans les troubles du comportement alimentaire. Cette proteine (CIpB) est produite par des bactéries intestinales communes (Esterichia coli) et s’avère être très voisine d’une hormone de la satiété et, par conséquent, conduit par moments à trop s’alimenter et dans d’autres à ne plus le faire.

Quand nous sommes en état de stress ou parturbés par d’autres facteurs psychologiques, elle peut être produite par l’organisme et lui donner l’impression que la satiété est atteinte (anorexie) ou pas atteinte (boulimie). Si cette découverte est confirmée à une échelle plus large, elle ouvre la voie à de nouveaux traitements de ces maladies.

(Sources: topsante.com/ ledauphine.com)