L’insomnie peut devenir un véritable enfer,un cercle vicieux interminable où se côtoient l’inquiétude et l’épuisement. Le soir, l’angoisse revient accompagné de l’éternelle question: « Vais-je dormir cette nuit ?  » Être confronté tous les soirs, sinon plusieurs soirs par semaine à ces questions peut s’avérer un véritable supplice.

L’insomnie devient alors un multiplicateur de problèmes. Car elle affecte toute la qualité de vie, sur le plan du travail et des relations personnelles. Après quelques nuits d’insomnie consécutives, on a du mal à fonctionner. La capacité de concentration est très réduite. Les maux de tête sont lancinants. Insatisfaction, fatigue, mauvaise humeur et manque d’estime de soi amènent peu à peu à la dépression.
L’appréhension des autres nuits semblables guette. Si par bonheur on dort bien une nuit, on redoute les nuits blanches, on se demande quand le problème surgira à nouveau, on se surveille, on attend.

Ne pas dormir

L’insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l’atteinte de la qualité du sommeil avec retentissement sur la qualité de la veille du lendemain.

L’insomnie se caractérise par des difficultés d’endormissement, de fréquents réveils nocturnes et un réveil précoce le matin. Ces symptômes s’accompagnent d’une sensation de n’avoir pas eu un sommeil reposant et récupérateur. L’insomnie touche environ 25 % de la population et en général deux fois plus les femmes que les hommes.

Les effets de l’insomnie

De nombreuses études font des liens de causalité très importants entre le manque de sommeil et plusieurs problématiques de santé.

Tout d’abord, une carence, même à court terme de temps de sommeil, agit négativement sur notre motivation diurne. On se sent alors moins porté à l’action et moins créatif. Sur un horizon de long terme, on observe une augmentation de d’autres déficits comme une capacité d’attention réduite, des difficultés de concentration et un temps de réaction plus long.

De plus, un manque de sommeil joue sur l’humeur, nous rend moins tolérant, plus irritable, moins patient et réduit notre capacité d’écoute. Finalement, le sommeil permettrait au cerveau de classifier les situations et données acquises et vécues pendant la journée, de consolider les nouvelles informations et de maintenir l’équilibre « psychologique » et émotionnel, notamment par le rêve.

Du côté physique, on sait que les cellules du cerveau en profitent pour  « se nettoyer » , que les fibres musculaires tout comme celles du  foie se régénèrent pendant le sommeil. On associe d’un autre coté un manque de sommeil chronique à une gravité plus importantes de certaines maladies chroniques comme le diabète de type 2 et à un affaiblissement de la réponse immunitaire du corps aux agressions pathogènes, tant virales que bactériologiques.

Quelques causes fréquentes

-une cause environnementale (bruit, chaleur…), une mauvaise hygiène de vie (activité trop intense le soir, abus de café ou d’alcool), un rythme imposé inadéquat (travail de nuit), une maladie organique associée perturbant le sommeil (asthme, ulcère gastro-duodénal, reflux gastro-oesophagien …) ou bien encore la prise de médicaments excitants.

-L’insomnie psychophysiologique:

C’est une insomnie qui apparaît sans cause évidente. Elle fait généralement suite à une insomnie dont la cause est repérable: après une intervention chirurgicale, la naissance d’un enfant, un stress psychologique important, un travail à horaires décalés… Il y a un conditionnement négatif à l’insomnie qui se traduit par une activation paradoxale des systèmes d’éveil dès que la personne se met au lit. Elle se traduit souvent par de l’anxiété le soir, des endormissements devant la télé ou à table, l’impossibilité de faire une sieste.

-Une dépression sous-jacente

On peut y penser quand l’insomnie touche principalement la seconde partie de la nuit, qu’on n’a de goût pour rien, qu’il n’y a pas de motivation, et beaucoup de fatigue.

-L’anxiété

Elle est la cause de l’insomnie d’endormissement.

-L’insomnie associée a une pathologie psychiatrique

L’insomnie peut faire partie d’un tableau psychiatrique tel qu’une névrose grave ou une psychose. Elle peut être chronique ou transitoire, mais là encore, elle est souvent liée à une anxiété mobilisée lors de moments évolutifs aigus.

La réflexologie plantaire

Elle agit d’abord sur les tensions nerveuses et musculaires. Elle permet de disperser l’angoisse qui provoque de véritables noeuds (plexus), les peurs (reins), le stress (glandes surrénales). Une séance de réflexologie est souvent suivie d’un sommeil réparateur dans l’après-midi ou le soir. Parfois il n’en est rien, et justement, ce soir là, on reste les yeux ouverts: réaction normale à un travail en profondeur qui n’agira que le lendemain.

J’accompagne la séance d’auriculothérapie qui permet de baisser le seuil de vigilance (trop élevé) et de phytothérapie ou d’homéopathie.

(Sources: redpsy.com/ sommeil.univ-lyon1.fr)