Les bouffées de chaleur, ça fait suer(!), et la ménopause, ça nous gonfle. Bon, on arrête les plaisanteries, ce n’est pas drôle du tout.

Que l’on soit en péri, en pré, en ménopause ou en post-ménopause, pour nous les femmes, c’est un vrai tsunami hormonal qui nous énerve, nous fait pleurer, transpirer, grossir, et finalement nous laisse sur le tapis, épuisées, en nage, paumées.

Comme on ne peut pas parler de tout en même temps, sans omettre la baisse abyssale de la libido, on va s’attaquer aux bouffées de chaleur qui sont quand même le symptôme qui nous pourrit la vie, de jour et de nuit.

Précédée par un vague malaise, la bouffée de chaleur est caractérisée par une sensation de chaleur au niveau du visage, qui démarre au niveau du torse pour gagner le cou et envahir le visage, nous transformant illico presto en une tomate sur pattes. Cet épisode malheureux et récurrent correspond à une vasodilatation périphérique (augmentation du calibre des vaisseaux sanguins).

C’est une vague congestive qui empourpre le visage, s’accompagnant de sueurs, de tachycardie et de palpitations, provoquant des vertiges et des bourdonnements d’oreilles. Des crampes, des fourmillements des mains ou des pieds, des étourdissements, des céphalées (ou des migraines) sont parfois associées. Une phase de résolution avec frissons, froid et tremblements signe souvent la fin de la crise qui aura duré de quelques secondes à quelques minutes.

Les bouffées de chaleur sont trés fréquentes la nuit. Elles réveillent en sursaut, torse, visage et cheveux trempés et nous oblige à nous lever pour, au moins, changer de chemise de nuit, parfois même de draps.

Dans la journée, elles sont volontiers provoquées par une augmentation de température, par le stress et les émotions, par un repas, une boisson chaude ou alcoolisée. La rougeur intense qu’elles provoquent nous colle une honte monstrueuse parce que, ne nous voilons pas la face, ça se voit ! Surtout quand on ouvre et ferme la fenêtre pendant dix minutes suivant notre état de chaleur ou de froid.

La fréquence des bouffées est variable, et peut parfois atteindre une vingtaine d’apparitions ou plus par jour. Pour donner un ton plus joyeux à cet article, j’ajouterai ceci : cette période peut durer de cinq à dix ans (et je suis gentille !).

Ces mêmes bouffées de chaleur peuvent précéder de plusieurs mois, voire de plusieurs années, la fin des menstruations.

Que faire ? Voici ce que je vous propose, en urgence.

L’AURICULOTHERAPIE

Je soigne le point 57 Syst. Neuro-végétatif, 26 Gl. Endocrines, 19 Ovaires en particulier.

L’HOMEOPATHIE

Je donne du Lachésis complexe 122 : 20 gouttes, 3 fois par  jour

LA PHYTOTHERAPIE

Essayons d’abord la Sauge, en gélules: 4 à 6 gélules par jour (2 avant les repas) ou en Teinture Mère, 20 gouttes 3 fois par jour dans un peu d’eau avant les repas.

LA GEMMOTHERAPIE

Ma formule magique : macérât glycériné  de bourgeons de rubus idaeus en 1DH, 30 gouttes matin, 30 gouttes soir.

LA REFLEXOTHERAPIE

Je traite surtout les plexus, les organes génitaux, le foie, le système hormonal et l’orthosympathique.

Si malgré cela, les bouffées de chaleur persistent ainsi que d’autres symptômes type prise de poids, vulnérabilité, irritabilité, anxiété, mauvais sommeil…, il faudra consulter un thérapeute.