On dénombre actuellement un diabétique pour cinquante personnes et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Le diabète peut être considéré comme une maladie sociale et, aux Etats- Unis, on le considère comme une maladie du comportement.

Le diabète est un dysfonctionnement métabolique et énergétique très répandu, en constante progression dans tous les pays du monde. En France, on compte plus d’un million de diabétiques, dont 4000 enfants de moins de 15 ans.

Le diabète (encore appelé diabète sucré) est une maladie chronique caractérisée par une hyperglycémie (augmentation de la concentration du sucre dans le sang) due à un déficit relatif en insuline et/ou une résistance à l’insuline.

On distingue deux formes de diabète

-Le diabète insulinodépendant aussi appelé diabète de type I survient durant l’enfance ou avant l’âge de 20 ans. Il est caractérisé par une carence très importante voire absolue en insuline. Des facteurs génétiques, immunitaires et environnementaux (virus) pourraient en être la cause.

-Le diabète de type II, non insulinodépendant, survient plus tardivement chez les adultes sujets âgés souvent obèses (autrefois appelé diabète gras). Des causes génétiques semblent également être présentes.

La sécrétion d’insuline est normale, mais le malade est en partie insensible à son action. Dans 15 à 25 % des cas, ce type de diabète évolue vers un diabète insulinodépendant.

Tous deux relèvent des désordres nutritionnels et participent d’une altération permanente du métabolisme des hydrates de carbone (glucides producteurs d’énergie), qui sont mal utilisés par l’organisme. Un tel dysfonctionnement énergétique est essentiellement dû également à un dysfonctionnement ou à une carence de l’hormone pancréatique ou insuline

Les symptômes

Le diabète insulinodépendant se manifeste en général par quelques signes cliniques nets : soif très intense, une émission fréquente et abondante d’urine, une perte de poids et une fatigue.

Rien à voir avec le diabète non insulinodépendant qui peut être asymptomatique, et découvert par hasard lors d’un examen de routine.

Dans un certain nombre de cas, le diabète est découvert quand survient une complication.

Les complications

L’évolution du diabète est souvent marquée par l’apparition de nombreuses complications qui apparaissent après plusieurs années de diabète en général mal équilibré.

-Complications ophtalmologiques : fluctuations de l’acuité visuelle, diminution progressive de l’acuité visuelle avec risque de cataracte, et surtout rétinopathies diabétiques par atteinte vasculaire avec risque de cécité.

-Complications rénales: allant jusqu’à l’insuffisance rénale (particulièrement dans le diabète de type I après 20 ans d’évolution)

-Complications neurologiques : liées à l’accumulation des dérivés toxiques du glucose le long des fibres nerveuses ou à une ischémie du nerf.

-Complications vasculaires : risque augmenté d’angine de poitrine, d’infarctus et d’accidents vasculaires cérébraux.

Mais pourquoi le diabète ?

On admet aujourd’hui que le diabète appartient aux maladies dites héréditaires et auto-immunes. La génétique vient, en effet, de démontrer qu’une altération plus ou moins importante d’un gène bien précis prédispose certaines familles à développer plus ou moins rapidement la maladie diabétique. Une hérédité directe, c’est-à-dire de père à fils, se rencontre dans presque 1 cas sur 3.

Si l’on considère ensuite l’hérédité indirecte (grands-parents ou proches parents), on arrive à 2 cas sur 3. En examinant de façon attentive les antécédents familiaux de ces malades, on arrive, dans 80 % des cas, à trouver un parent plus ou moins proche qui souffre de diabète ou d’une autre maladie de la nutrition.

Le diabète, en d’autres termes, représente seulement un aspect particulier d’insuffisance héréditaire (le terrain) de tout le système endocrinien, qui présenterait, parmi les différents membres d’un groupe familial, diverses formes de maladies.

Nous mangeons trop

C’est une idée trop simpliste que d’assurer que celui qui consomme trop de sucreries risque d’être atteint de diabète. Il n’en est pas moins vrai qu’un usage immodéré des hydrates de carbone (féculents et sucres) prédispose au diabète.

Nous mangeons, en général, plus qu’il n’est nécessaire à nos besoins organiques : nous mangeons trop et mal. Les abus alimentaires sont toujours nocifs et finissent à la longue par produire des altérations générales dans l’assimilation et dans l’utilisation des aliments et des perturbations dans le système de la nutrition.

Les organes auxquels est confié le travail de la digestion, de l’assimilation des aliments quand ils sont soumis à un travail considérable ou supérieur à leur résistance finissent inévitablement par se fatiguer et par s’épuiser : il en résulte que, pour un sujet chez qui la fonction endocrinienne du pancréas est déjà congénitalement faible ou aux limites de la suffisance, la capacité d’utiliser les hydrates de carbone diminue.

Le traitement énergétique du diabète

Le diabète insulino-dépendant, comme son nom l’indique, répond uniquement aux injections d’insuline et il est du ressort exclusif du médecin. Le diabète gras ou sucré repose essentiellement sur une rééducation fonctionnelle lente et progressive du pancréas et du métabolisme des hydrates de carbone.

L’alimentation représente le point essentiel du traitement du diabète. Il faut mettre dans une condition de repos relatif les organes régulateurs de l’énergie glycémique, en limitant l’apport d’hydrates de carbone et ce repos métabolique « forcé » amènera bien souvent une meilleure tolérance à l’égard des glucides.

Les douleurs aux jambes et aux pieds

Une des complications à long terme du diabète est la neuropathie (atteinte des nerfs). Il y a 2 sortes de neuropathie : la neuropathie du système nerveux autonome (rétention urinaire, impuissance) et la neuropathie diabétique périphérique, c’est-à-dire l’atteinte des nerfs périphériques, dont surtout ceux des membres inférieurs.

Le seul traitement préventif efficace à ce jour est le contrôle de la glycémie.