impatiencePouvez-vous piétiner dans une file d’attente au cinéma ? Attendre que votre soeur ou votre cousin vous rappelle ? Regarder la télé pour laisser passer 6mn, le temps de cuisson des pâtes ? Non, et trois fois non. Vous trépignez intérieurement, vous bouillez, vous vous rongez les sangs dés qu’il s’agit d’attendre, la patience, pour vous, est un mot totalement inconnu.

Selon les psychanalystes, les adultes speedés, pressés, excités, ceux qui sont dans l’urgence permanente n’ont pas appris, bébés, à supporter l’absence momentanée de leur mère, une mère qui anticipait et compensait tous les désirs de l’enfant.

Les personnes impatientes ont des personnalités vives, qui vont droit au but, mais qui veulent avoir tout, tout de suite. Ce sont des acteurs de changement, dont l’efficacité passe souvent par un manque de rigueur et de précision.   leur principal atout est d’avoir de l’audace et d’être dans le projet. Le risque pour eux est  d’être souvent frustrés.

Quand elle est relationnelle, l’impatience devient insupportable pour celui qui la subit, en particulier parce qu’elle s’accompagne alors d’agacements souvent teintés de non-dits, et d’agressivité. Les personnes impatientes cachent mal un désir de contrôle, le besoin d’avoir une emprise sur les choses, le temps, l’environnement et une volonté profonde (bien que parfois inconsciente) de prendre le pouvoir sur l’autre.

Si l’impatience est souvent source de stress et d’irritabilité, elle peut aussi nous aider à sortir d’une zone de confort, de ronronnement et nous pousser à être créatifs. L’impatience peut alors donner des idées, parfois même des ailes.

(Sources: psychologies.com/sante.journaldesfemmes.com/ithaquecoaching.com)