Vous pouvez toujours chercher, la réponse est : nulle part. La forme du crâne n’a aucun rapport avec nos compétences. Située à l’origine par le fondateur de la phrénologie, Frantz Gall, au niveau du front, cette excroissance crânienne serait la conséquence d’une aptitude innée aux chiffres et aux raisonnements mathématiques.
La phrénologie est une pseudoscience du 19° siècle qui faisait un lien entre la forme du crâne et la personnalité ou les capacités intellectuelles de chacun.
L’expression, la « bosse des maths », est restée dans le langage courant dès qu’il s’agit d’évoquer un fin calculateur. Lorsqu’il est soumis à un calcul, le cerveau travaille en plusieurs endroits, les deux hémisphères s’activent, d’autant plus que l’apprentissage aura été important.
Selon le Dr. Stanislas Dehaene (docteur en psychologie cognitive, professeur au collège de France) nos connaissances mathématiques dépendent étroitement de l’organisation de notre cerveau car tous les hommes ont des prédispositions naturelles au calcul.
En accord parfait sur le fond de cet article (quid de la « bosse des maths » ? ) je recommande l’excellent ouvrage de Stanislas Dehaene : « La Bosse des maths » (accessible en « poche » aux éditions Odile Jacob).
G. P;
P;S; En contrepoint de cette approche – et pour cerner un autre aspect de notre cerveau -, « Les neurones de la lecture » sont un excellent ouvrage (même auteur et même éditerur)