
De plus, elles assurent une lubrification permanente de la surface de l’œil. Une couche lipidique s’interpose entre la paupière et l’œil et en garantit l’humidification.
Oui, mais pourquoi pleure-t-on ? Presque tout le monde verse des larmes (au moins 47 fois par an pour les femmes, et sept fois pour les hommes) mais pourquoi pleure-t-on un bon coup, ou à gros bouillons ? Ou comme un veau, c’est selon. Pourquoi pleurons-nous de chagrin, de douleur, ou de rire ?
Sociologues, ethnologues, thérapeutes et historiens s’interrogent toujours sur la psychologie des larmes.
Freud mettait en doute l’effet purificateur et libérateur attribué aux larmes depuis les Grecs et les Romains. Pour lui, pleurer indiquait que l’on avait pleinement retrouvé la mémoire d’un événement traumatique. Mais il niait leur rôle thérapeutique.
Pourtant, selon une étude fort sérieuse (étude William Frey, 1985), l’acte de pleurer est pourtant ressenti comme apaisant par 85 % des femmes et 73 % des hommes. Les larmes donnent un sens à nos sentiments, renseignent autrui sur notre état et, n’en déplaise à Freud, elles nous aident à surmonter des émotions que les mots ne peuvent soulager. Ce ne sont pas les cris qui caractérisent l’être humain, mais bien ses larmes. D’autres animaux sont susceptibles de gémir ou de crier, mais aucun ne verse des larmes d’émotion – pas même nos plus proches cousins primates.
Selon le journal britannique The Independent, dans 9 cas sur 10, pleurer aide à se sentir mieux, réduit le stress et peut aider à conserver l’organisme en bonne santé. Les plus récentes études suggèrent que pleurer aide à guérir et améliore l’humeur des gens dans 88,8 % des cas.
(sources: psychologies.com / cerveauetpsycho.fr)
