Mal-aimé de nos jardins, le pissenlit, appelé également « dent de lion », possède de multiples vertus. Les médecins arabes, autour de l’an mille de notre ère, mentionnaient déjà ses vertus médicinales dans leurs écrits, et plusieurs tribus amérindiennes comme les Iroquois et les Ojibwés l’employaient pour soigner plusieurs malaises. On fait également mention de l’usage du pissenlit dans un herbier britannique datant du XIIIe siècle.

Le suc laiteux du pissenlit est très riche. Il contient : chlorophylle, gomme, inuline, albumine, sels minéraux, provitamine A, vitamines B et C, ainsi qu’un composé particulier, la taraxine, qui lui confère son goût amer et acre. On utilise aussi bien ses racines, ses feuilles que ses fleurs.

Le pissenlit est un grand ami du foie (il augmente considérablement le volume de la bile) le pissenlit favorise l’élimination de l’acide urique et du cholestérol.

Non content de réguler le travail des intestins paresseux en venant à bout de la constipation, même opiniâtre, et de quelques maladies de peau, il estompe aussi la cellulite et soulage les douleurs rhumatismales. Ce puissant tonique qui nettoie le sang favorise la circulation sanguine.

Attention : en cas de calculs biliaires ou d’obstruction des conduits biliaires, consultez un thérapeute avant de manger du pissenlit.

(Sources: plantes-et-sante.fr/ passeportsante.net)