
Les rayons UV de cabines de bronzage sont classés comme « cancérigènes » par le Centre international de Recherche sur le Cancer depuis 3 ans. En 2009 déjà le CIRC, en s’appuyant sur l’analyse d’une vingtaine d’études, démontrait que l’exposition aux radiations solaires artificielles avant l’âge de 30 ans augmentait de 75% le risque de mélanome.
Les UVA des cabines de bronzage pénètrent plus profondément dans le derme que les UVB, et provoquent une altération de l’élasticité de la peau. Les rides s’accentuent et l’épiderme prend un aspect plissé notamment au niveau du décolleté.
Quand on est sous antibiotiques ou que l’on prend des anti-dépresseurs par exemple, la sensibilité aux rayons ultraviolets augmente. Il est alors déconseillé de faire des séances, car cela provoquerait des lésions cutanées. De plus, les UVA sont responsables d’inflammations de la cornée, voire de la cataracte (opacification du cristallin).
Les personnes sujettes aux allergies solaires de type lucite estivale bénigne (allergie solaire touchant 10% des adultes) pensent pouvoir éviter cet inconvénient en faisant quelques séances en cabine, mais les UV artificiels sont responsables une fois sur deux de ces lucites et d’autres érythèmes solaires.
L’utilisation des cabines rend accro: on a tendance à s’exposer plus longtemps, à des heures d’ensoleillement intense, avec une crème à indice de protection de plus en plus faible . La peau n’étant pas encore épaissie, va brûler aussi facilement qu’une peau non exposée. D’où, des coups de soleil assurés.
(source: www.topsante.com)

BONJOUR,
Je viens de lire votre article sur le bronzage artificiel en cabine et suis tout à fait consciente des dangers. Néanmoins, je souhaiterais poser une question : est-ce que si l’on ne fait que 10 séances par an c’est à bânir quand même ?
Non, je pense que c’est raisonnable, si vous les espacez suffisamment et que vous évitez d’exposer vos yeux et votre visage.