
Comme leurs proches parents, les églantiers ou rosiers sauvages, les ronces possèdent des feuilles composées, formées de plusieurs folioles rattachées sur un pétiole commun. Le bourgeon, qui signe la base de la feuille, se situe à la base du pétiole épineux au sommet duquel viennent s’insérer de trois à cinq folioles disposées en éventail : on parle de feuille composée palmée. Les folioles sont elles aussi armées d’épines sur le dos des nervures principales.
Si ses aiguillons sont redoutables et lui font une mauvaise réputation, la ronce bénéficie en revanche d’une image très positive grâce à ses fruits, les célèbres mûres si délicieusement parfumées.
Parmi les oiseaux, les consommateurs de mûres les plus assidus sont les merles noirs , les grives, les rouge-gorges et les fauvettes. Les deux premiers ont un gosier suffisamment large pour avaler les mûres en entier tandis que les deux derniers picorent chaque petite drupe une par une. Plus tard en saison les étourneaux pillent les mûres restées sur les ronciers.

La ronce possède des vertus astringentes, antiseptiques et anti-bactérienne. Elle est ainsi prescrite en cas d’ulcération de la gorge, d’enrouement, d’aphte, de stomatite, de gingivite et d’ulcères atones (stabilisées). En usage interne, les feuilles de ronce sont prescrites pour soigner les diarrhées légères. Enfin, la plante peut être prescrite pour prévenir les crevasses aux seins lors de l’allaitement.
(Sources: sante.planet.fr/ ac-clermont.fr)
