
Les résultats de cette étude, publiée dans Neurobiology of Aging et menée par des chercheurs de l’université de Concordia au Canada démontrent « que l’éducation et l’activité physique ont une incidence sur l’écart entre la prédiction physiologique due à l’âge et l’âge chronologique » .
Les chercheurs ont démontré que chaque année d’études ferait gagner environ 0,95 an (plus ou moins 11 mois) à l’âge physiologique du cerveau. Les personnes qui montent des escaliers au quotidien gagneraient 0,58 ans soit 7 mois. Selon les résultats de cette étude, ces personnes auraient un volume de cerveau augmenté par rapport à la prédiction due à leur âge chronologique.
Pourquoi les marches ont-elles des effets plus puissants que d’autres types d’exercice physique exigeants, comme la nage, la course à pied ou le tennis ? « C’est assez mystérieux, dit M. Steffener, auteur principal de l’étude. Ce qu’on peut observer, c’est qu’il n’y a pas de différence notable entre les vieux et les jeunes pour ce qui est de grimper des escaliers. Environ 93 % des gens le font, qu’ils aient plus ou moins de 52 ans. Pour le jogging, par exemple, le taux passe de 39 % à 15 % après 52 ans. C’est aussi une activité beaucoup plus fréquente que, par exemple, la natation que pratiquent moins de 10 % des gens, et même le vélo, une activité que fait moins d’une personne sur quatre. Il se peut qu’il y ait une différence entre la motivation de pratiquer un sport et la nécessité d’emprunter un escalier. »
Les escaliers pourraient aussi augmenter l’écart entre les riches et les pauvres en ce qui concerne le vieillissement du cerveau : en 2011, une étude américaine a observé que les riches sont plus susceptibles de choisir l’escalier plutôt que l’ascenseur…
(Sources: ose-national.org/lapresse.ca)
