Située dans la partie avant du cou, la glande thyroïde a un rôle de contrôleur majeur de l’activité métabolique. Elle sécrète des hormones qui interviennent à de multiples niveaux : elles stimulent la consommation d’oxygène, elles aident à réguler le métabolisme des lipides et des hydrates de carbone, et sont essentielles à une croissance et un développement normaux.

Une glande thyroïde en bon équilibre est une des clés de la prévention du vieillissement.
Une activité thyroïdienne inadaptée a pour résultat une moins bonne résistance au froid, des troubles des performances mentales et physiques, de la fatigue et de nombreux autres symptômes et signes, nervosité, déprime, prise de poids, insomnie…
Les hormones thyroïdiennes incluent la T4 (thyroxine ou tétraiodothyronine), la T3 (triiodothyronine), la T3 inverse (rT3) et, en très petites quantités, la T2 (diiodothyrosine) et la T1 (mono-iodothyrosine).

La sécrétion des hormones thyroïdiennes est régulée par une hormone hypophysaire, la thyréostimuline (THS). Ses dysfonctionnements (hyperthyroïdie, hypothyroïdie, goitres) peuvent avoir de multiples répercussions sur la peau, la température du corps, le cœur, l’humeur, le poids ou le système digestif.

Quelques symptômes d’un déréglement thyroïdien

-sensation de froid

-prise de poids et difficulté à maigrir

-sensation de fatigue et difficulté à se réveiller le matin

-perte de cheveux, ongles fragiles

-irritabilité et sautes d’humeur

-manque de concentration, trous de mémoire

-dépression

-irrégularité du rythme cardiaque

-cycle menstruel perturbé chez la femme.

Reconnaître une hypothyroïdie

Il faut savoir que, en général :

  • tout ce qui correspond à un ralentissement correspond à l’hypothyroïdie.
  • tout ce qui entraîne une augmentation du métabolisme est à rapprocher de l’hyperthyroïdie.

Une chute du taux d’hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie) entraîne une baisse de tonicité dans l’ensemble de l’organisme.

On retrouve ainsi une fatigue généralisée avec un grand besoin de dormir, une prise de poids surprenante, une grande frilosité, une bradycardie, une tendance à la constipation. On peut aussi éprouver des crampes et des raideurs musculaires, des fourmillements dans les membres et des spasmes musculaires. Mais encore: une baisse de la libido, une sécheresse de la peau, une propension à la rétention d’eau (visage comme bouffi), et même des problèmes d’audition.

La phytothérapie

Dans le cas d’une hypothyroïdie très légère, on conseillera la teinture mère dédiée d’Hedera Helix. C’est le lierre grimpant qui stimule la thyroïde et sa sécrétion d’hormones. A raison d’une soixantaine de gouttes par jour pendant les deux premières semaines du mois, il peut rééquilibrer les petites hypothyroïdies et même avoir une incidence sur la surcharge pondérale.

Les oligo-éléments

Le zinc est un minéral important pour la production et la conversion d’hormone thyroïdiennes.  Les aliments recommandés dans les conseils diététiques contiennent du zinc. Un autre moyen de s’assurer d’un apport suffisant en zinc, consiste à consommer quotidiennement un supplément. La dose recommandée est de 10 à 30 mg par jour. Consommer le zinc loin des repas, c’est-à-dire 1 heure avant le repas. au choix les ampoules de granions ou d’oligo-éléments à placer sous la langue.

Le sélénium est plus concentré dans la glande thyroïde que dans aucun autre organe, montrant qu’il est indispensable à son fonctionnement normal. Il agit comme un antioxydant qui protège la glande thyroïde. Une supplémentation en sélénium est également bénéfique en cas de déficience en iode. Les chercheurs pensent en effet qu’une déficience en sélénium aggrave les effets d’une déficience en iode sur le fonctionnement de la thyroïde et qu’un statut nutritionnel adapté en sélénium pourrait aider à protéger de certains de ses effets neurologiques.

Le magnésium prévient la réduction de l’activité de la thyroïde. Un apport quotidien suffisant est indispensable pour aider l’organisme à produire de l’énergie, à maintenir un bon rythme cardiaque, à tonifier les muscles et à lutter contre le stress. Le soja, les légumineuses, les céréales complètes, les légumes feuilles verts riches en chlorophylle, les noix, les amandes, la noix du Brésil, la noix de cajou, les graines de courge et le cacao sont de bonnes sources de magnésium. La teneur des aliments en magnésium est très variable et dépend de l’origine et du mode de préparation des aliments.

Le magnésium marin provient de l’eau de mer (il contient plusieurs sels de magnésium dont l’oxyde de magnésium, le chlorure de magnésium…). on le trouve dans de nombreux complèments alimentaires dont l’intérêt réside surtout dans le fait que le magnésium est associé à d’autres minéraux et oligo-éléments provenant d’algues comme le lithotame (algue rouge de la famille des coraux) ou de mollusques marins comme la chair de l’huître riche en taurine (acide aminé qui facilite l’entrée du magnésium dans les cellules).

Les guggulstérones

Ce sont des éléments biochimiques que l’on retrouve au sein d’une plante appelée Commiphora Mukul ou Gugguls. Ils sont utilisés par la médecine ayurvédique depuis des milliers d’années pour traiter l’arthrite, l’inflammation, les fractures osseuses, le surpoids ou les troubles du métabolisme des lipides.
La majorité des études sur les guggulstérones ont porté sur leur capacité à faire baisser le cholestérol. Ils ont également été identifiés comme favorisant la perte de poids. Ils activent des enzymes lipolytiques et augmentent les niveaux de T3, probablement en accroissant la conversion dans le foie de la T4 en T3 et en stimulant directement la glande thyroïde. Leur capacité à stimuler la glande thyroïde pourrait en partie expliquer qu’ils puissent agir sur les niveaux de cholestérol et favoriser la perte de poids en augmentant le métabolisme de l’organisme.

(Sources: nutranews.org/thyroide.comprendrechoisir.com/lesproteines.com)