On l’appelle aménorrhée. C’est l’absence de menstruations chez une femme en âge de procréer. Le mot « aménorrhée » provient du grec « a » pour privation, « mên » pour mois et « rhein » pour couler.

2 % à 5 % de la population féminine serait par ce symptôme.

Il y a deux sortes d’aménorrhée :

Laménorrhée est primaire si la femme n’a jamais eu de règles, secondaire si il y a un retard de règles important ou une absence de règles depuis plus de 3 mois.

L’aménorrhée est un symptôme, parfois la seule manifestation d’une pathologie ou un des nombreux signes d’une pathologie générale. Ce n’est pas une maladie.

Les causes

En dehors de la grossesse ou de la ménopause (ou pré-ménopause), de l’arrêt d’une contraception hormonale (pilule), toute pathologie, y compris psychologique ou psychiatrique, peut provoquer une aménorrhée.

On observe un manque d’œstrogènes chez les femmes pratiquant un sport exigeant comme le marathon, le culturisme, la gymnastique ou le ballet professionnel. L’« aménorrhée de la sportive » serait attribuable à l’insuffisance de tissus gras ainsi qu’au stress auquel le corps est soumis. L’aménorrhée est de 4 à 20 fois plus fréquente parmi les athlètes que dans la population générale.

L’aménorrhée est classique dans les états de dénutrition, que celle-ci soit due à une maladie, à un problème social ou à une anorexie mentale.

La prise de certains médicaments comme des corticoïdes oraux, des antidépresseurs, des antipsychotiques ou de la chimiothérapie. L’addiction à une drogue  peut aussi causer l’aménorrhée.

Enfin, un choc émotionnel (rupture affective, deuil, stress intense…) peut bloquer le flux menstruel, montrant ainsi l’influence de l’hypothalamus et de l’hypophyse.

L’hypophyse

L’hypophyse est une glande rattachée au cerveau. Elle est le centre principal de commande de la production d’hormones par les autres glandes de l’organisme.

Un excès de sécrétion de prolactine (hormone sécrétée permettant le déclenchement et le maintien de la lactation et agissant également sur la sécrétion de progestérone chez la femme, et de testostérone chez l’homme) par l’hypophyse peut être causé par une petite tumeur (qui est toujours bénigne) ou par certains médicaments (antidépresseurs, en particulier).

L’hypothalamus

Située au-dessus de l’hypophyse, l’hypothalamus contrôle les fonctions végétatives et endocriniennes (faim, sécrétions hormonales, éveil).

Cette glande endocrine reçoit en permanence des informations d’ordre nerveux et chimique, et règle le cycle par l’intermédiaire des sécrétions hypophysaires qu’il module.

Ce qui se passe

Quand la partie antérieure de l’hypophyse (antéhypophyse) ne fonctionne pas, 3 glandes se mettent au repos :

-la thyroïde : insuffisance thyroïdienne

-la cortico-surrénale : insuffisance surrénalienne

-les gonades : insuffisance gonadique (ovaires ou testicules), aménorrhée

La femme peut aussi souffrir de malaises :

-lipothymie : malaise fort, sudation, nausées, faiblesse musculaire, troubles visuels sans perte de conscience.

-syncopes avec perte de connaissance

La peau sera fine, pâle, sèche, lisse, voire luisante.

Les cheveux fins et soyeux.

On observe aussi des changements d’humeur, voire un état dépressif. Chez les femmes ménopausées (ou en pré-ménopause), il y a bien sûr souvent  des bouffées de chaleur, une prise de poids et un sommeil de très mauvaise qualité.

La réflexologie plantaire

Je soigne le plexus solaire, le foie, le système hormonal et tout ce qui peut être à l’origine d’une congestion du petit bassin.

Sans oublier le crâne.

L’auriculothérapie

En Médecine Chinoise, l’aménorrhée correspond à un vide du sang du foie.

Je traite donc le foie, les glandes endocrines, l’utérus et les ovaires en priorité.

La phytothérapie

Quelques plantes ont un effet intéressant :

Le gattilier, l’angélique et  la grande camomille.