Ces médicaments sont employés pour traiter les dépressions sévères, les dépressions chroniques telles que la dysthymie, les dépressions associées aux troubles affectifs bipolaires, les troubles d’anxiété, les troubles obsessifs-compulsifs et la douleur chronique.

Ils sont également utilisés pour diminuer les symptômes de tristesse, d’agitation, d’irritabilité et d’incapacité de jouir de la vie.

Mais  les antidépresseurs sont caractérisés par la lenteur de leur action : il faut souvent attendre de six à huit semaines pour en voir les effets, et faire des essais avant de trouver le médicament qui convient le mieux à chaque personne, car l’efficacité de ces  médicaments peut varier d’un individu à l’autre.

Ceux du type Prozac ne commencent à agir qu’après 3 semaines de traitement environ. Des chercheurs de l’Inserm ont décrypté leur mode d’action et enfin compris la raison de cette lenteur. Le médicament a besoin de tout ce temps pour réussir à « activer dans le cerveau une nouvelle source de sérotonine », messager chimique en carence chez les personnes dépressives.

Habituellement, les antidépresseurs doivent être pris pour la durée naturelle de l’épisode de dépression et sont prescrits pour une période d’au moins six à douze mois.

On propose souvent aux personnes souffrant d’épisodes de dépression récurrents de continuer la prise d’antidépresseurs dans une perspective à long terme, particulièrement si la maladie a des répercussions importantes sur leur qualité de vie.