Baptisée « Angelica archangelica » par les moines qui la cultivaient dans leurs jardins botanique, cette angélique se distingue des ses cousines, l’angélique sylvestre et l’angélique de Razouls par les propriétés de ses feuilles et de ses racines. Les médecins de la Renaissance appelaient sa racine « racine du Saint-Esprit » en raison de ses capacités à guérir. Elle jouissait autrefois d’une grande réputation car elle était considérée comme capable d’éloigner la peste ou de neutraliser les effets des venins.

Ses graines et racines contiennent : de la coumarine, du tanin, des glucides, de la cire, des acides.

Ses propriétés sont nombreuses : elle est digestive, antiseptique, antispasmodique, apéritive, stimulante, sudorifique et diurétique. Elle soulage les crampes menstruelles, stimule la production de bile, réduit les ballonnements, calme les rhumatismes, apaise l’insomnie et le stress.

On l’utilise donc pour soigner : l’aérophagie, la maigreur, la nervosité, les ulcères, la grippe, la fatigue, la migraine, les douleurs musculaires, l’anémie.

Son usage est interne et externe. On la trouve en pharmacie.