je ne maigris plus pourquoi Tout marchait comme sur des roulettes, petit régime et sport à l’appui, la balance descendait tranquillement chaque jour. Et puis patatras, arrêt brutal de ce processus délicieux, impossible de déloger ces quelques kilos qui restent bien accrochés. Et les kilos vont et viennent…Pourtant nous avons été irréprochables.

Alors, au lieu de nous priver et d’avoir le moral dans les chaussettes, cherchons les coupables.
Oui, à qui la faute ?

Tensions nerveuses et stress

Cortisol, adrénaline, noradrénaline, voilà le trio gagnant qui fait monter le taux de sucre dans le sang. Le stress augmente la sécrétion de ces trois hormones. Il perturbe aussi notre production de sérotonine et par conséquent la régulation de notre appétit. Résultat : on brûle moins de calories, on stocke et on a envie de grignoter.

Les hormones

Parlons un peu de la leptine, l’hormone qui coupe l’appétit. Elle est secrétée par les cellules adipeuses qui se trouvent sous la peau et autour des organes internes. Quand notre niveau de gras est suffisant, le corps secrète de la leptine et le cerveau reçoit un message lui signifiant qu’il est temps d’arrêter de manger. La leptine agit alors en inhibant l’appétit et en réduisant la faim. A force de suivre des régimes plus ou moins fantaisistes et de faire du yoyo, le mécanisme est déréglé et notre cerveau fait la sourde oreille.
N’oublions pas que trop de tensions perturbent le sommeil et que les insomnies affectent la production de la leptine. Le cortisol, hormone du stress, monte et avec lui, la masse grasse et l’eau dans les tissus.

Les écarts alimentaires

Parfois le corps a tendance à stocker du gras au lieu de brûler des calories. Du coup il ne sait pas du tout s’adapter aux écarts alimentaires. C’est ce qui explique que certaines prennent un kilo pour rien ou presque. Si on saute des repas, on risque de manger plus au prochain repas et donc de prendre du poids. De plus le métabolisme ralentit, ce qui peut entraîner une prise de poids supplémentaire.
Il nous arrive aussi de nous tromper : on pense bien manger ou on pense manger peu. Nous gardons en mémoire ce repas léger idéal bien qu’un peu frustrant. Et nous oublions les mini-grignotages de la journée, avant ou après les repas.

Ne pas manger assez

Manger peu, très peu, fait maigrir. Mais on risque de s’affaiblir et d’avoir des ennuis de santé. Ce n’est pas tout. Le corps apprend à s’économiser, il brûle de moins en moins de calories, e métabolisme ralentit et du coup la perte de poids devient très difficile. Pire encore : notre cerveau a mémorisé notre surpoids maximum et le corps va tenter d’y revenir, pour optimiser ses réserves en cas de futures privations. Au moindre écart, s’il y a un repas plus copieux, le cerveau va penser qu’il est face à un excédent de calories, donc il stocke, pour prévenir la prochaine restriction. Et c’est là que s’installe le fameux yoyo…

Perdre du poids trop vite

Selon l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), 95% des femmes ayant suivi un régime amaigrissant reprennent du poids dans les deux ans qui suivent. Vouloir maigrir vite amène à faire de mauvais choix. Les régimes baguette magique sont un leurre. Trop de privations peut amener à craquer, de plus en plus souvent, et même occasionner des crises de boulimie.
Changer totalement ses habitudes d’alimentation et se priver fait perdre surtout de l’eau et parfois du muscle. Et après un régime sévère, et une bonne perte de poids, on a tendance à reprendre les kilos perdus, et parfois quelques-uns en plus. Et à chaque nouveau régime on pèse 20% de plus… Après plusieurs années de régimes successifs, de perte et de reprise des kilos, les réserves s’épuisent vite. S’installe alors une fatigue chronique, un épuisement dû à cette frustration quotidienne.
La patience, et la persévérance, permettent d’installer une hygiène de vie adaptée et de perdre tranquillement du poids, sans frustration.

Pas de stabilisation en fin de régime

Ce n’est pas vraiment perdre du poids qui est compliqué, mais plutôt conserver ce nouveau chiffre durement acquis. La phase de stabilisation est la clé pour éviter l’effet yoyo. Elle permet de ne pas reprendre des kilos.
En effet c’est souvent après une reprise plus « normale » de l’alimentation, sans trop se priver, que l’organisme fait des stocks. Comme s’il s’attendait à une nouvelle période de restrictions. Et c’est à ce moment-là que l’effet yoyo et la reprise de poids apparaissent…
Stabiliser consiste à réapprendre de nouvelles habitudes alimentaires sans oublier tout ce que l’on sait depuis notre amincissement. On peut alors s’autoriser des sorties de route sans craindre de regrossir. Le corps, docile, va suivre et oublier de stocker. Evidemment on évite les excès qui feraient prendre du poids. Mais on s’autorise quelques fantaisies, des plats plus riches, des desserts gourmands, une, deux fois par semaine. On reprend une alimentation équilibrée, où les écarts sont permis mais contrôlés. C’est une sorte de récompense après des mois d’un travail assidu.

(A lire : https://www.topsante.comhttps://www.cheef.fr- https://www.mariefrance.fr)