Ethymologiquement, le mot sushi vient de su signifiant « vinaigre », et shi signifiant « riz ». Le sushi est un plat ancien, réputé et incontournable de la cuisine japonaise. A l’origine le sushi était surtout une boulette de riz avec du nori ( c’est à dire de l’algue séchée) mais aujourd’hui on l’associe communément au poisson cru.

On pense que les sushis sont apparus au  Vème siècle avant notre ère, date à laquelle la riziculture s’installa au Japon. Rapides et commodes à manger, les sushis ont  trouvés leur place dans l’alimentation des habitants pressés de la capitale de l’île, Edo, ancien Tokyo.

La préparation des sushis est considérée comme un art au Japon: on dit même qu’il faut 10 années de pratique avant d’acquérir le titre de sushiya (maître sushi).

Diététique et bourré d’oméga 3, ce poisson cru (bar, daurade, thon, saumon ou maquereau) finement découpé et déposé sur une noix de riz blanc vinaigré convient à nos vie trépidantes et à nos pseudo-intentions de nous mettre au régime, sans oublier que le maniement des baguettes nous donne l’impression d’atteindre le comble de la « zénitude ». Las…le sushi pullule, de traiteur en restaurant, japonais ou pas, livré à domicile ou dégusté dans le « bar à… » et nous sommes au bord de la nausée. Fabriqué industriellement, il a perdu sa saveur et sa branchitude le rend presque vulgaire aux yeux des amoureux d’une cuisine asiatique authentique.

Du bouillon cube au sushi, nous sommes arrivés dans l’ére du bio et de l’équitable. Assis devant nos assiettes anti-cancer, ayons donc une pensée charitable pour les thons rouges en voie de disparition !