napDans quelques jours nous changeons d’heure, le matin au réveil il fera encore nuit, et le soir en rentrant à la maison, et bien, c’est génial, il fera déjà nuit. Chez moi, au fond de moi, ma petite âme va trembloter, telle la flamme d’un cierge, et tout sera dans la pénombre…En clair, certains de nous risquent d’être au fond du seau !

En principe, selon des recherches récentes, notre organisme s’ajuste plus facilement au retour à l’heure normale qui se fait à l’automne,  alors qu’il a du mal à s’adapter à l’heure d’été.

Mais cette perturbation saisonnière peut avoir des effets sur la santé humaine, 
La « petite » heure que nous récupérons fin octobre, est un retour en arrière de 10 semaines dans la progression annuelle de la relation entre notre cycle d’éveil-sommeil, quatre semaines au printemps et six à l’automne.

Et la « chrono-rupture », rupture du déroulement du temps deux fois par an, est source de troubles du sommeil, de l’appétit, de problèmes de mémorisation et de concentration, de troubles de l’humeur.

Et oui, voici venu le temps de la dépression saisonnière, causée par le manque de lumière. Contrairement aux symptômes de la dépression majeure qui peuvent survenir à tout moment, ceux de la dépression saisonnière reviennent année après année – toujours d’octobre à mars – et disparaissent progressivement au printemps.

Une solution pour compenser les perturbations du sommeil: faire une sieste. Cette petite parenthèse (ne pas excéder 20mn pour ne pas être fatigué) rend plus efficace et permet de gagner du temps. A ceci, on peut ajouter une pause au soleil sur un banc dés qu’il se montre entre deux nuages, ou investir dans une lampe de luminothérapie pour lutter contre la morosité. 

Marie JANNEAU