La confiance se transmet d’une pesonne à une autre d’une manière virtuelle, subliminale presque. Le langage et les apparences en sont les deux vecteurs principaux.
« Just do it« , dit Nike, et « What else« , demande Nespresso. Ils auraient pu vanter leurs produits avec de longues phrases se voulant persuasives, mais non, les deux marques ont choisi une communication coup de poing, basée sur la complicité et la confiance.
La confiance va même parfois jusqu’à corrompre la vérité: c’est le cas quand elle se veut convaincante, et devient un outil marketing, utilisé pour nous persuader d’acheter. Nous avons tendance à dire oui à des gens qu’on aime bien, nous regardons ce que font les autres quand nous ne sommes pas sûrs de nous, nous écoutons ceux qui savent, nous leur faisons confiance.
Présenter des faits comme si seul l’intérêt des gens était important permet d’accroitre l’influence que l’on a sur eux. Que pensez-vous des cartes de fidélité des grandes surfaces ? Elles vous donnent l’impression d’appartenir à une sorte de club, elles vous permettent de bénéficier d’avantages que n’ont pas les autres, et c’est donc en toute confiance que vous remplissez les formulaires d’adhésion.
Et pourtant tout cela repose sur une illusion car on ne gagne pas à tous les coups, et même, on ne gagne pas souvent: mais on a l’illusion de devancer les autres et d’être, si, si, je vous l’assure, un peu privilégiés !