On divise les couleurs en deux catégories. D’abord les rouges: on y retrouve donc le rouge, l’orange et le jaune. Ces couleurs sont dites « chaudes » et évoquent des émotions reliées au confort, à la chaleur, mais aussi à la colère et l’hostilité.

L’autre catégorie de couleur est constituée de  bleus: avec le bleu, le mauve et le vert. Ces couleurs sont connues aussi comme étant des couleurs « froides » et se rattachent souvent à des sentiments de calme, mais aussi de tristesse et d’indifférence.

Le bleu

C’est une couleur immatérielle, froide et pure aussi. L’air, l’eau, le cristal, le diamant en sont les manifestations. Le bleu est le chemin de la rêverie qui permet de passer de l’autre côté du miroir, du conscient à l’inconscient.

En Inde, c’est le symbole de la sagesse car le corps de Krishna est peint en bleu. Il est aussi le symbole de la libération dans le sens d’un détachement des valeurs du monde. Pour les Aztèques, c’était la couleur du soleil. Le Bouddhisme reconnaît dans le bleu la couleur de la sagesse.

La couleur bleue peut  aider en cas d’agitation mentale et de manque de clarté dans les idées. Elle diminue ainsi le trac, le stress et désinhibe la parole.

Mais le bleu est également une couleur peu appétissante. Certaines diètes recommandent même de manger dans des assiettes bleues qui seraient un coupe-faim psychologique… En fait, si on s’y attarde un peu, la couleur bleue est peu présente dans l’alimentation, on ne retrouve à peu près aucun autre aliment de couleur bleue. La raison? Probablement que notre esprit est déjà programmé à voir la couleur bleue dans la nourriture comme étant signe de pourriture ou moisissure.