Deux études menées simultanément aux  Etats-Unis et en Grande-Bretagne ont démontré que  le manque  de sommeil augmente la sensation de faim. Et donc le risque de prendre du poids. C’est assez simple à comprendre: l’hormone de la satiété (qui calme l’appétit) ou leptine est sécrétée pendant que nous dormons.

Si l’on dort peu, on en produit moins et on a tendance à avoir plus d’appétit.

Inversement, l’hormone de la faim ou grhéline est sécrétée quand nous sommes éveillés. Plus nos journées sont longues, plus nous avons envie de manger ou de grignoter.

Les résultats d’une étude dirigée par le docteur Shahrad Taheri à l’Université de Bristol, publiés dans « Public Library of Science Medicine », un journal médical , montrent que les individus dormant habituellement 5 heures par nuit présentent des taux de ghréline 15% plus élevés que ceux ayant des nuits de 8 heures.

De la même façon, les taux de leptine sont réduits de 15% chez les petits dormeurs (5 heures de sommeil par nuit) par rapport aux individus dormant 8 heures par nuit (gros dormeurs). Par ailleurs, les petits dormeurs sont souvent plus lourds que les gros dormeurs.�
Les résultats montrent également que les personnes dormant habituellement 5 heures par nuit présentent des taux de ghréline 15% plus élevés que ceux ayant des nuits de 8 heures. De la même façon, les taux de leptine sont  réduits de 15% chez les petits dormeurs (5 heures de sommeil par nuit) par rapport aux individus dormant 8 heures par nuit (gros dormeurs). Par ailleurs, les petits dormeurs sont  souvent plus lourds que les gros dormeurs.

Une bonne nuit de sommeil, associée à une bonne hygiène de vie peut être un facteur important pour combattre l’obésité. Les chercheurs suggèrent que ces variations des taux inversés de ghréline et de leptine pourraient significativement stimuler l’appétit, et que, dans nos sociétés où la nourriture est accessible partout et à toute heure, cela peut conduire à une surcharge pondérale.

Le docteur Eve Van Cauter de l’Université de Chicago, a fait dormir 12 volontaires pendant 4 heures seulement, deux nuits de suite. Là encore, le taux de leptine a diminué de 18%, une évolution compensée par un accroissement de 28% de la ghréline. Les volontaires ont manifesté des envies de confiseries, de cookies, de chips et de pâtes.  Sans commentaire !