Les mots ne tuent pas, mais ils font mal. Et le dénigrement, même si on l’ignore, peut démolir quelqu’un, casser une carrière, pourrir la vie.

Les gens ont toujours tout un tas de raisons pour dire du mal : pour se sentir mieux, pour se valoriser, par jalousie, parce qu’ils nous détestent, parce qu’ils sont malheureux, parce qu’ils sont stupides.

La jalousie, ou l’envie, est souvent à l’origine de la médisance : la réussite et le bonheur des autres provoquent un sentiment d’insatisfaction, d’insuffisance, une perte de confiance en soi, une dévalorisation.

Le succès des autres, souvent, ne motive pas, il pousse à détruire, et l’arme la plus facile, c’est la parole. Quand elle s’accompagne de couardise, au lieu d’être sarcasme et ironie, elle devient ragot et calomnie.

La médisance est partout : peu importe l’âge, l’héritage culturel, l’intelligence ou le niveau social, bureau, famille, amis, nourrissent en leur sein des personnes qui jasent dans votre dos.

« Quand les amis sont flagorneurs ou opportunistes, disait Confucius, ils sont nuisibles. »

Conclusion : ne baissez jamais votre garde. Si l’on vous raconte des choses sur les autres, on en raconte aussi sur vous !

(A lire : « Ces gens qui vous empoisonnent l’existence » de Lillian glass, Marabout)