Une étude publiée dans le British Journal of Nutrition en Angleterre prétend que le champagne aurait une action positive sur la circulation sanguine et la prévention des maladies cardio-vasculaires, ainsi que des maladies cérébrales telles que les AVC.

L’étude a porté sur 15 volontaires dont certains ont bu du champagne et d’autres un ersatz.

Les scientifiques ont décelé une dilatation des vaisseaux dans les deux cas.

 Les deux boissons ont donc provoqué une dilatation dite de premier type, soit maximale 4 heures après l’ingestion. Mais le champagne a ensuite entraîné une vasodilatation du deuxième type plus marquée 4 à 8 heures après sa consommation.

Cet effet, déjà été observé avec du vin rouge, a été jugé favorable à la santé cardiovasculaire car il fait baisser la pression artérielle et favorise le passage du sang.

Les chercheurs attribuent ces bénéfices aux polyphénols (composés aux propriétés antioxydantes) du vin. Ils ralentiraient la dégradation du monoxyde d’azote dans le sang, substance connue pour favoriser la dilatation des vaisseaux. Le vin rouge renferme des quantités importantes de polyphénols, alors que le vin blanc en renferme peu. 

Et le champagne, qui est fabriqué à partir de deux variétés de raisin noir (pinot noir et pinot meunier) renferme, lui, des polyphénols.

Du reste, les produits de dégradation de ces composés ont bien été retrouvés dans l’urine des volontaires.

Pour les scientifiques de l’université de Reading, ces résultats signifient que « le champagne a le potentiel de réduire les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux ».