Considérée comme une redoutable mauvaise herbe, l’ortie est peu soupçonnée d’être aussi une grande plante médicinale.

En phytothérapie, les parties utilisées sont les parties aériennes : feuilles, tiges et fruits, et les racines, mais pour des indications différentes.

-Les parties aériennes, qui possèdent de nombreux et riches constituants (chlorophylle, flavonoïdes, acides aminés, calcium, silicium, fer, oligo-éléments et vitamines…) sont utilisées pour reminéraliser, comme diurétiques et anti-inflammatoires.

Indication : traitement des états rhumatismaux (arthrite, rhumatisme articulaire…) et des maladies inflammatoires des voies urinaires.

Son action diurétique sur les oedèmes faibles et moyens a été montré.

L’ortie a aussi des propriétés antioxydantes : elle permet de surmonter la fatigue, et améliore la concentration .

Son action dépurative est très efficace pour soigner les peaux grasses, à tendance très acnéïque.

Quant aux racines d’ortie, objet de recherches approfondies en Allemagne depuis 1980, elles ont des effets positifs sur les congestions et les troubles de la miction associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate.

A ne pas oublier

L’ortie contient des vitamines (B2, 135, acide folique … ), des minéraux (fer, silice, magnésium), des oligoéléments (cuivre, zinc … ], des acides aminés essentiels et des protéines. D’où son efficacité pour traiter les ongles cassants et la chute des cheveux tout en favorisant la repousse.