Il paraît que tout le monde ment, au moins deux fois par jour. Mais certains sont les rois et savent dissimuler avec un art consommé. Pour reconnaître les menteurs (ou menteuses), il y a des signes qui ne trompent pas, et je ne parle pas des nez qui s’allongent…

La transpiration

Le stress accompagné de transpiration ou d’une augmentation du rythme cardiaque trahit souvent le menteur.  Quand on ment, en général, on a toujours peur d’être démasqué et du coup, on est un peu tendu ou pas tout à fait naturel, ou même (pire) trop naturel. Chez ceux pour qui le mensonge n’est pas encore tout à fait pathologique, les glandes sudoripares augmentent leur production. Et les glandes surrénales, elles, se mettent à fabriquer de l’adrénaline, d’où des palpitation et des petits sueurs froides. Mummm, c’est délicieux de mentir, non ?

Ecouter la voix

La voix est un très bon indicateur du mensonge parce qu’il est difficile de la contrôler. C’est le cerveau qui la gère de manière automatique en fonction des émotions. Résultat, quand on ment, la peur d’être découvert entraine inévitablement un changement d’intonation dans la voix, qui peut monter dans les aigus ou au contraire descendre dans les graves. et il est difficile de contrôler sa voix car on ne s’entend pas.

Les contradictions

Mentir perturbe. On peut ressentir une légère honte ou la peur d’être démasqué. Débordé par ses émotions, le menteur tiendra alors un discours plus ou moins contradictoire. Pour être certain que la personne ment (ou qu’elle ne ment pas), il faut lui demander de répéter ce qu’elle a fait précisément à tel ou tel moment et revenir plusieurs fois sur des points de détails. Le menteur reste souvent dans le flou, dans les récits vagues, sans donner trop de précisions. L’inverse se voit aussi: certains accumulent les détails, à tel point justement, et surtout si ça ne leur ressemble pas, que cela devient suspect. On peut alors poser plusieurs questions à la suite pour tenter de déstabiliser.

La gestuelle

Il toussote, se racle la gorge, lever les bras en s’étirant, se  rejette en arrière, passe d’un pied sur l’autre: les gestes du menteur, souvent,  traduisent son malaise. Attention, ils ne sont pas tous comme çà. Certains peuvent vous fixer droit dans les yeux et soutenir mordicus qu’ils disent vrai. Sans mollir. Les culpabiliser peut être une arme, mais ne nous berçons pas d’illusions.

Il y a aussi toute une série de mimiques assez révélatrices: clignements répétés des yeux, froncements de sourcils, regards fuyants… tout constitue un indice pour qui sait lire un visage. or le visage est directement relié au cerveau, et même si, encore une fois, certains restent de marbre, il arrive que le menteur devienne pathétique dans son gigantesque effort de dissimulation.