Selon une étude de la revue scientifique « Proceedings of the Natioanl Academy of Sciences », une grande partie de nos comportements avec autrui est en réalité déterminée par notre ADN. Ainsi, être ouvert et sympathique, avoir une certaine facilité pour le contact avec les gens sont des qualités qui dépendent d’une certaine « variation dans les gènes ».

Les chercheurs démontrent que de nombreux traits de la personnalité dépendent de la manière dont certains gènes, agissant comme des récepteurs, fixent l’oxytocine, aussi appelé également « hormone de l’amour », qui joue un rôle important dans la détermination de nos comportements sociaux, comme l’empathie, l’anxiété ou même l’agressivité.

Le récepteur de l’ocytocine, quand il est doté de deux composants baptisés « nucléotides G » (G désignant la guanine, base azotée), désigne des personnes ayant confiance en elles,  plus sociables et aimables que celles dotées (seulement) de nucléotides A.

Les personnes avec au moins un A, ont des caractères anxieux, voire angoissés. A désignant l’adénine, molécule présente partout dans le corps, seule ou associée à d’autres molécules.

« C’est la première fois qu’on découvre à quel point les différents génotypes se manifestent dans les comportements quotidiens, et apparaissent nettement, y compris à quelqu’un qui ne nous connaît pas », insiste Serena Rodrigues-Saturn, co-auteur de l’étude et professeur de psychologie à l’université d’État de l’Oregon.

(Sources: slate.fr/ lepoint.fr)