Notre inconscient nous dicte de nombreux mouvements : crispation soudaine, croisement machinal des jambes, mouvements de tête, déplacement des doigts…Pour les autres, l’analyse de ces gestes peut être très révélateur et donner des informations sur votre personnalité.

Attention cependant à ne pas coller d’étiquette trop rapidement: la gestuelle ne veut rien dire hors d’un certain contexte. Seules des mimiques telles que le sourire, sont 100 % fiables car elles correspondent à des émotions universelles.

Au téléphone

Attraper son téléphone portable et le porter à son oreille : voici 2 gestes « automatiques », qui en disent long sur nous.

Téléphone au creux de l’oreille droite : il témoigne de la capacité à écouter l’autre. Disponible pour les amis, ouvert aux rencontres, la personne est extravertie et un peu manipulatrice.

Téléphone à l’oreille gauche : plus centré sur soi, on écoute moins attentivement. Mais si l’on change d’oreille, on change d’écoute et d’humeur en fonction de l’interlocuteur.

Quand on croise les bras

C’est toujours le même bras qui, chez la personne, se met au-dessus de l’autre.

Bras gauche au-dessus :  l’attitude est défensive. Réfléchi, observateur, voire méfiant, on essaie de préserver son espace vital, sa famille, et de défendre ses idées.

Bras droit au-dessus : la personne est d’un naturel plutôt offensif, fonceur, partant pour toutes les bonnes causes mais ne finit pas toujours ce qu’elle entreprend… Il y a un besoin d’avoir confiance en soi pour emporter l’estime des autres.

Et quand on croise les jambes

Jambes tendues devant vous, les chevilles croisées, c’est le moment de se détendre. Si jamais on croise les chevilles sous la chaise ou le fauteuil, la signification est contraire.

Cheville droite sur cheville gauche : on se coupe de ses émotions, et on est un peu sur ses gardes.

Cheville gauche sur cheville droite : on est prêt à s’adapter à toutes les situations en faisant confiance à son intuition.

Les mains jointes

Coudes posés sur la table, mains jointes à hauteur du nez, l’interlocuteur devrait se méfier. Même si on opine du chef, on ne pense pas un traître mot et on n’a qu’une envie, l’amener à être d’accord.  

Les index et majeurs sont levés et joints devant les lèvres : on affûte ses arguments, prêt à contredire.

Seuls vos index sont joints devant vos lèvres : on est à court d’arguments… ou, s’il y a approche amoureuse, prêt à craquer pour son vis-à-vis !

Les doigts croisés

Si, dans toutes les situations où l’on doit argumenter et maîtriser son stress, les deux mains s’accrochent et les doigts s’entrecroisent, cela témoigne de l’alliance du cerveau droit et cerveau gauche pour faire face.

Quand le pouce droit recouvre le gauche : on fonctionne en mode « cognitif », ce qui signifie qu’on se fie qu’à des connaissances dûment validées par la science ou l’expérience.

Si le pouce gauche recouvre le droit : on est dans l’affectif, et on se laissera volontiers guider par votre sixième sens !

Menton appuyé sur les mains

Coudes sur la table, le menton posé sur les deux mains à plat sous les joues et on regarde la personne en face: pas de doute, on lui veut du bien. Même chose si le menton repose sur la paume droite, main repliée contre votre joue : extraverti, on a envie de séduire son vis-à-vis. En revanche, si le menton est appuyé sur la  main gauche, on est plutôt  intéressé par sa propre personne.

(A lire : « Ces gestes qui vous trahissent. » de Joseph Messinger)