getty_rf_photo_of_cookies_and_clock.Le problème des femmes, on le sait, n’est pas forcément à table, devant un bon repas, mais plutôt, dans la journée. Comme des petites (ou des grosses !) souris, nous grignotons souvent.

Des chercheurs du Forza Supplements, un institut britannique spécialisé dans le sport et la nutrition, ont  défini nos heures de dérapages : 11h30, 15h15 et 21h31. Ces « snack o’clock » pourraient nous conduire à consommer 750 calories supplémentaires par jour. Selon les scientifiques, la première heure , 11h01, vient du fait que beaucoup de personnes sautent le petit-déjeuner. Alors, pour patienter avant la pause de midi, rien de plus simple qu’un petit en-cas.
La deuxième heure , 15h14, viendrait du stress au bureau particulièrement présent en début d’après-midi : pour surmonter cette tension, beaucoup se ruent sur un petit truc bien réconfortant et sucré. Pour dépasser cette tentation, il faudrait éviter les propositions des collègues, du style, « je mets la bouilloire en route ? » car les boissons chaudes s’accompagnent souvent d’une sucrerie.
La dernière heure , 21h31 est liée à la télévision. Le film du soir s’accompagne facilement d’une petite collation post-dîner : tisane et chocolat pour certains, bière et chips pour d’autres…
Nous savons tous et toutes combien il est difficile de faire un régime. Ne parlons même pas des régimes totalement stupides genre soupe aux choux 4 jours, ou protéines encore et encore (bonjour les reins, merci docteur D.), ou ananas ou…j’en passe et des meilleures. Se recadrer, c’est-à-dire, manger raisonnablement, sainement, en pensant à ce que l’on met dans son assiette n’est pas un sprint mais un marathon. Cela demande du temps, un certain budget mais aussi une bonne dose de volonté  face aux petits plaisirs du quotidien qui riment parfois avec un bon gâteau calorique.

En ce qui concerne les horaires du fameux « snack o’clock », établis par les chercheurs, je rajouterai la fatidique fin d’après-midi, je veux parler de 17/18h, moment où notre taux de sérotonine (hormone de la bonne humeur) est en chute libre et où le dîner semble se profiler dans un horizon brumeux. Fatigue, moral un peu mou, ennui, les pulsions montent et c’est là que, sucrés ou salés, les biscuits et autres friandises nous font de l’oeil.

S’occuper reste un bon remède: sport, ménage, rangement, jardin ou toute autre activité qui occupe nos mains ou notre esprit nous sauvera. Sinon, on peut toujours essayer de grignoter « sain »: une pomme, un yaourt ou une tranche de jambon blanc. Grignoter peut alors devenir un outil complémentaire à une alimentation équilibrée.

Mais attention: les grignotages ne devraient pas être réguliers. Si nous avons trop faim (ou l’impression d’avoir faim), c’est que nous ne mangeons pas assez pendant les repas. Le grignotage doit quand même rester  exceptionnel, c’est à dire survenir 2 à 3 fois par semaine au maximum, et représenter seulement une petite partie de l’alimentation (moins de 5%).

(Sources: medisite.fr/elle.fr/changersoncorps.com)