L’eau constitue 70% du poids corporel.  Elle est indispensable au bon fonctionnement de nos réactions biologiques. Quand nous en manquons, cerveau et muscle se mettent à fonctionner moins bien. A 3% de manque d’eau, on risque la déshydratation cutanée et l’organisme risque d’en être affecté.

Où se situe l’eau dans notre corps ?

Elle se distribue dans trois compartiments bien distincts :

– D’abord, dans  nos cellules. Les cellules sont des sortes de  compartiments limités par une membrane composée de lipide, et remplis d’eau  dans laquelle baigne diverses molécules, dont les protéines, glucides…

– L’eau est le composant essentiel du sang, et notamment du plasma, qui en est la composante liquide et dans lequel nagent les cellules du sang.

– Enfin, l’eau est également présente dans le  secteur  interstitiel, qui correspond  aux tissus  extracellulaires servant de charpente pour les cellules.

Variations physiologiques et pathologiques

Les pertes d’eau se font par :

– l’évaporation cutanée, la transpiration

– l’évaporation par les voies respiratoires

– l’élimination par les urines

– l’élimination intestinale.

Les apports se font par la boisson, les aliments et par la production d’eau par le métabolisme des nutriments.

Apports et pertes sont en équilibre, et  ils représentent chacun 2,5 L/jour pour un adulte de 70kg au repos.

On constate que l’évaporation cutanée peut être importante : au cours d’un exercice, le débit sudoral peut atteindre jusqu’à 3L/h, ce qui nécessite un apport adéquat.

Les variations pathologiques sont celles qui ont un retentissement sur les performances, et éventuellement sur la santé si elles atteignent des proportions trop élevées.

Ainsi des selles liquides et fréquentes font perdre une quantité importante d’eau et de sels minéraux, entraînant ainsi une déshydratation.

On pourra alors constater les symptômes suivants :

– soif intense, caractéristique de la déshydratation intracellulaire

– perte d’élasticité de la peau et sécheresse des et muqueuses

– hypotension artérielle (vertiges) et tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque)

– diminution des mictions

– troubles de la conscience dans les stades avancés : confusion puis coma.

Que faut-il boire ?

L’eau contient quelques ions qui permettent une compensation partielle des pertes sudorales.

Sur des épreuves longues, d’endurance, il faut impérativement consommer en  parallèle des  aliments salés, afin de compenser les pertes sudorales en sel.

Plus sophistiquées sont les boissons de l’effort d’apport glucidique. Ces boissons ont une composition complexe dans laquelle entre généralement le glucose et des minéraux.

Attention aux sodas et jus de fruits (170 glucides par litre parfois, donc des calories) et attention à la caféine qui est diurétique.

L’hydratation passe aussi par notre assiette : fruits (pastèque, melon, ananas), légumes (tomates, endives, poireaux), poisson, viande sont constitués de 60 à 70 % d’eau.

Il est important de prendre un aliment riche en potassium à chaque repas. Au moins 5  de ces aliments doivent être consommés par jour :

– Orange et pamplemousse, abricot, tomates, pommes de terre, banane, kiwi.