Les glandes de Bartholin sont les glandes situées de part et d’autre de la moitié postérieure (arrière) de l’orifice du vagin.

Les glandes de Bartholin se trouvent dans le plancher du petit bassin (périnée), emplacement des organes génitaux externes : vulve chez la femme, et anus dans les deux sexes.

Cette région se présente différemment chez la femme et chez l’homme. Dans les deux sexes, le périnée possède un orifice en forme de losange presque entièrement obturé par des muscles et des aponévroses (membranes de consistance fibreuse enveloppant les muscles et constituant une séparation entre eux). Par cette ouverture apparaissent une partie des organes génitaux internes, et le canal anal.

A quoi servent les glandes de Bartholin ?

Les glandes de Bartholin, au nombre de deux,  situées dans l’épaisseur des grandes lèvres, à proximité de l’anus, ont pour but de lubrifier le vagin sous l’effet d’une impulsion réflexe provoquée par la libido et l’acte sexuel.

L’une (ou les deux) peut se boucher, s’infectant, ce qui conduit à l’ablation ou à l’incision de l’abcès. Mais 90% de la lubrification est assurée par le vagin, le rôle des glandes restant mineur.

La Bartholinite

La bartholinite aiguë est une inflammation localisée de la glande de Bartholin ou de son canal excréteur dilaté.
Les kystes et les abcès de la glande de Bartholin représentent la pathologie kystique infectieuse la plus fréquente de la région vulvaire. Deux pour cent des femmes développeront un kyste ou un abcès de la glande de Bartholin au cours de leur vie.
L’infection de la glande de Bartholin provient d’une infection ascendante par voie canalaire. Il s’agit de germes d’origine vaginale (sexuellement transmissibles) comme le gonocoque, Chlamydia trachomatis ou mycoplasme, ou d’origine digestive tels que les entérobactéries, l’entérocoque, l’Escherichia coli ou encore des anaérobies.
Les traitements

Les inflammations légères pourront être traitées par antibiotiques. Si l’infection ne disparaît pas en huit ou dix jours, d’autres moyens de traitement peuvent être envisagés. Si le kyste s’enflamme de manière aiguë ou se développe de manière trop importante, une intervention chirurgicale pourra alors être envisagée. La nature de cette intervention sera déterminée par la chronicité des crises.

L’incision du kyste pour en drainer le pus et les secrétions contenues est une intervention très répandue qui ne présente pas de risques majeurs. Elle est à envisager en cas de vives douleurs persistantes et invalidantes liées à la présence d’un abcès.

En homéopathie, pour aider le traitement allopathique (antibiotiques), on prendra 3 granules 3 fois par jour de Pyrogenium 4ch et de Hepar Sulfur 4ch trois fois par jour.

(Sources: www.vulgaris-medical.com/www.cngof.asso.fr)