La ciguë tachetée est une grande plante herbacée, bisannuelle, atteignant au moins 1 mètre de hauteur, qui pousse dans les endroits sauvages et le long des haies de la plupart de nos régions.
Elle se rencontre dans tout l’hémisphère nord, l’Eurasie, en Afrique du nord.

Sa tige robuste est tachée de pourpre dans sa partie inférieure, les feuilles de la base de la tige sont munies d’un long pétiole, lui aussi maculé. Elles sont très finement divisées en segments plus ou moins triangulaires, eux-mêmes lobés et dentés.
Les fleurs blanches se groupent en ombelles terminales de petite taille, qui finissent par donner des fruits ronds, presque globuleux.

Lorsqu’on froisse l’une ou l’autre partie de la plante, celle-ci dégage une odeur désagréable qui rappelle, paraît-il, l’odeur de l’urine des souris.

Les anciens utilisaient la ciguë en tant que poison. Socrate, philosophe grec, fut condamné à mort, car son esprit pervertissait les valeurs morales traditionnelles et était un danger pour l’ordre social. On l’empoisonna avec une potion à base de ciguë.

Cette plante fut toutefois utilisée, il y a très longtemps par de nombreux médecins que ce soit en phytothérapie ou homéopathie pour soigner toutes sortes de maladies que se soit en usage externe ou interne.

La ciguë tachetée, nommé aussi la grande ciguë, est effectivement une plante médicinale à usage externe, connue pour ses propriétés analgésiques locales. La ciguë tachetée est employée soit en emplâtre, soit en poudre ou en pommade pour sa vertu résolutive sur les ganglions douloureux.

La plante contient des alcaloïdes pipéridiniques, dont la coniine, la conicéine et la conhydrine. Les semences contiennent des substances analgésiques, antispasmodiques, sédatives, topiques cutanés et résolutives utilisées en applications externes.

Attention: pas d’automédication, la ciguë pouvant provoquer vertiges, éblouissements, maux de tête, et paraplégie.

(Sources: complements-alimentaires.co)