Généralement les couche-tard, dorment tard. Malheureusement pour eux, faire la grasse n’évite pas la fatigue. Mais les nuits écourtées l’aggravent : Les heures de sommeil en moins, surtout si c’est répétitif, perturbent le bon fonctionnement de la glande thyroïde, des glandes surrénales et du pancréas. De plus, contrôler ses émotions devient très difficile.

Une équipe de chercheurs à l’université de Berkeley, après avoir obligé des personnes saines à passer une nuit blanche, les ont soumises à un scanner du cerveau.

Résultat, l’amygdale (glande située dans le cerveau et centre des émotions et de la peur) avait une activité anormalement élevée.

En effet, elle n’était plus contrôlée par le cortex préfrontal, partie du cerveau responsable du raisonnement (entre autres), et avait tendance à s’emballer. Ce qui se produit également chez des individus souffrant d’un stress aigu ou d’une dépression.