La colique néphrétique est due à un caillou (calcul) qui bouche l’uretère, le canal qui va du rein jusqu’à la vessie, et dans lequel s’écoule l’urine. Quand ce canal est soudainement obstrué par un calcul, la pression augmente et entraîne de violentes douleurs.

Définition

Les calculs rénaux (ou lithiases rénales) sont des concrétions (réunion de substances formant un amas de pierres) formées par des sels minéraux qui s’accumulent dans le rein.

La formation d’un calcul

Dans certaines circonstances ou naturellement pour certaines personnes, le rein, qui produit de l’urine, précipite aussi des agrégats de cristaux de plus ou moins gros volume.

Au passage dans les zones étroites des voies excrétrices, notamment à la jonction du rein et de l’uretère, ils provoquent ces douleurs spectaculaires.

Comme 60 % des personnes refont une crise de colique néphrétique, il est justifié de déterminer la nature du calcul et de rechercher les facteurs de risque.

Les trois quarts des calculs sont à base de calcium, et souvent oxalo-calciques.

Plusieurs facteurs de risque ont été repérés :

  • Un trop faible volume d’urines (moins de 1 litre par 24h) ;
  • Trop de calcium ;
  • Ou trop d’acide urique excrété dans les urines.

Dans la majorité des cas, on ne retrouve pas de cause à cette hyper excrétion de calcium ou d’acide urique.

Elle n’est pas liée à une alimentation trop riche en calcium, mais elle est sûrement favorisée par des apports en sel ou en protéines trop élevés.

Une élimination excessive d’acide urique contribue aussi à la formation de ces calculs.

Des apports alimentaires adaptés associés à un médicament spécifique préviennent alors indiscutablement les récidives: boire régulièrement et abondamment, en dehors des crises, reste un des plus sûrs moyens de les éviter.

Malgré tout, et surtout malgré le fait que nous ne buvons pas assez, les crises de coliques néphrétiques ne représentent pas une affection fréquente en médecine générale (2,4 pour 1 000 patients vus sur l’année).

-toutefois  5 à 12% de la population en présentent au moins une au cours de sa vie

-et il y a souvent une récidive.

Les crises nécessitent une intervention urgente pour soulager la douleur mais aussi le passage d’une lithiase au-delà de l’uretère.

Certains médicaments, les antagonistes calciques (médicament qui empêche le calcium de traverser ses canaux spécifiques,  ce qui empêche les spasmes musculaires) et les alpha-bloquants, pourraient favoriser ou accélérer une élimination.

Cette élimination se fait spontanément dans la plupart des cas pour une lithiase inférieure ou égale à 5 mm.

Une lithotripsie (on casse le calcul en tout petits morceaux à l’aide d’un appareil à ultrasons ) doit  être répétée plusieurs fois et comporte un risque de saignement sous capsulaire rénal (la capsule est une des 3 couches tissulaires qui protègent le rein).  

 Traitement de la crise de colique néphrétique  en allopathie:

-limitation des apports hydriques, pour faire baisser la pression dans les voies urinaires

-anti-inflammatoires non stéroïdiens et antispasmodiques, qui diminuent l’œdème et ont un effet antalgique: action conjuguée sur la douleur, l’inflammation et la filtration rénale

-antalgiques

ATTENTION : La prise de vitamine C à dose élevée peut favoriser l’apparition de calculs rénaux.

TRAITEMENT HOMEOPATHIQUE

quand douleur très violente, besoin fréquent d’uriner sans pouvoir

            Belladona 4CH : 4 gr tous les ¼ d’heure puis espacer

 -quand le patient est plié en deux, les mains comprimant le ventre

             Colocynthia 4CH : 4 gr tous les ¼ d’heure puis espacer

 -quand la douleur irradie vers la vessie, les hanches, les cuisses

            -berberis 4CH : 4 gr tous les ¼ d’heure puis espacer

 quand la vessie est douloureuse, le d’uriner fréquent, avec une vive douleur à la fin de la miction

              Sarsaparilla 4CH : 4 gr tous les ¼ d’heure puis espacer

 -quand le patient est à genoux en appui sur les mains pour uriner quelques gouttes et que la douleur pendant la miction est forte

             Pareira brava 4 CH : 4 gr tous les ¼ d’heure puis espacer

REFLEXOLOGIE PLANTAIRE

C’est une pathologie où il faut être trés attentif : en effet, au début, on peut avoir seulement des lombalgies ou douleurs lombaires et abdominales.

Il faut également (comme toujours, mais il est bon de le rappeler) être modeste:  nous ne pouvons traiter que les calculs de petit calibre.

Le traitement en réflexologie plantaire déclenche une relaxation au niveau des reins, provoquant en même temps une migration des calculs dans les uretères et leur expulsion lors de la miction.

Enfin n’oublions pas l’enseignement chinois:  « le peur attaque les reins », les tensions émotionnelles retentissent sur le système urinaire.

Voici, brièvement, ce que je conseille de traiter:

-le système parasympathique

-les reins, uretères, vessie

-le plexus solaire.

Conseillez, aprés la crise seulement, de boire un litre 1/2 d’eau de Vichy pour éviter la récidive, mais seulement si le calcul est de l’urate de calcium (les plus fréquents: 7O- 8O% des calculs urinaires).

AURICULOTHERAPIE

Je traite les points suivants:

Shen men, rein, vessie, uretère et ganglions para-verterbraux correspondants.

Si vous voulez plus de renseignements sur mes différentes méthodes de soin, allez sur mon site : www.reflexologie-janneau.fr ou venez me voir à mon cabinet de Bayonne-Biarritz, ou à celui de Soustons, dans les Landes.