La noix de cajou est le fruit produit par l’anacardier, arbre d’amérique tropicale.  Appelé aussi « pommier de cajou », nom qu’il doit à son faux fruit allongé en forme de pomme, cet arbre mesure au maximum 12 mètres de haut.

Après floraison, les pédoncules floraux développent une masse charnue, jaune ou rouge écarlate, dotée d’un curieux appendice réniforme. En réalité, le vrai fruit est cet appendice suspendu la « pomme de cajou » qui abrite la délicieuse graine appelée « noix de cajou » ou encore « amande d’anacardier« .

Les feuilles sont utilisées en Afrique et en Inde pour clamer les douleurs dentaires et les gingivites.

Dans la médecine ayurvédique, l’écorce sert à  désinfecter les morsures de serpents venimeux. La gomme, extraite de l’écorce, a des propriétés antibactérienne, fongicide et vermifuge. Elle tue vers et parasites et sert à soigner la lèpre, le psoriasis, certains ulcères et les mycoses.

Les racines ont des vertus purgatives. L’huile, extraite du péricarpe de la noix, est extrêmement caustique et provoque des réactions inflammatoires. Sous les tropiques, on l’emploie à doses infimes pour se débarrasser des verrues, des teignes, des abcès et des durillons.

L’huile extraite de la noix de cajou, riche en vitamine E et acides gras essentiels (notamment omégas 6 et 9), est reconnue pour ses propriétés anti-oxydantes et régénérantes. Idéale pour les massages, elle est recommandée en cosmétique pour nourrir les peaux sèches et revitaliser les peaux fatiguées.

L’extrait de noix de cajou pourrait être un antidiabétique efficace et prometteur selon les résultats d’une nouvelle étude de l’Université de Montréal et de l’Université de Yaoundé (Cameroun). Publiée dans « Molecular Nutrition & Food Research », cette étude a analysé les bienfaits sur le diabète que l’on prête aux différents produits de l’anacardier et a notamment cherché à savoir si les extraits de cajou pouvaient améliorer la réponse de l’organisme à sa propre insuline.

Le diabète, qui touche près de 220 millions de personnes dans le monde, se caractérise par un taux de sucre sanguin élevé en raison de l’inaptitude de l’organisme à répondre à l’insuline ou à en produire suffisamment. « De tous les extraits (d’anacardier) testés , seul l’extrait de noix de cajou a stimulé de manière significative l’absorption du sucre sanguin par les cellules musculaires », souligne le directeur de cette recherche, Pierre S. Haddad, professeur de pharmacologie à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.