La Chine ambitionne de devenir le leader mondial dans le domaine des cellules souches et des traitements contre le vieillissement.
Le Professeur Han Zhong chao dirige le premier hôpital chinois travaillant exclusivement sur la thérapie cellulaire, à Tianjin, à 120 kilomètres de Pékin. Cette structure rassemble tous les services travaillant sur des traitements basés sur les cellules souches. L’hôpital de Tianjin dispose d’une équipe de 80 personnes et de 150 lits. Il prend en charge des maladies vasculaires, cardiaques et hépatiques pour des cas où les traitements traditionnels n’ont pas fonctionné.
Formé en France pendant onze ans, Han Zhong chao dirige aussi depuis 2002 l’une des plus grandes banques de cordons ombilicaux de Chine qui sert de réserve à cellules souches pour son centre de recherche. Le Professeur Han continue de collaborer avec son ancien maître français en hématologie, le Pr Jacques Caen, membre de l’Académie des sciences, qui dirige la Fondation franco-chinoise pour la science et ses applications.
Le professeur Han Zhong chao a déjà créé une société pour produire les cellules souches de façon industrielle et les commercialiser à terme. Cette commercialisation semble bien être le premier objectif d’un autre groupe chinois, Beike Biotechnology, qui a fondé il y a 5 ans une vaste banque de cellules souches de sang de cordon à Taizhou, près de Nankin. « Les cellules souches et le secteur médical des cellules régénératives représentent les nouveaux secteurs biologiques high-tech, au plus grand potentiel de développement en Chine », a déclaré le ministre de la Santé chinois.
Plus de 200 hôpitaux chinois proposent aujourd’hui des traitements expérimentaux à base de cellules-souches, le plus souvent à des malades étrangers.