« Découvrir que nous ne sommes rien, c’est découvrir que rien ne peut nous faire peur, ni mal : nous n’avons que des illusions à perdre, et de fausses images de nous-mêmes. La maladie, c’est cette incapacité à percevoir et accepter le réel.

Le thérapeute n’est pas supposé savoir mais supposé écouter. Devant lui, on doit se sentir accepté, aimé, ce qui est la condition nécessaire pour entreprendre le chemin de la guérison. » Jean-Yves LELOUP.

Les causes des maladies

Elles peuvent être externes. Les 6 climats qui peuvent agresser l’homme sont : le vent, la chaleur, la canicule, la sécheresse, l’humidité et le froid.

Si elles sont internes, elles correspondent à une mauvaise gestion de nos émotions.

Quand elles sont traumatiques, il s’agit alors de piqûres, morsures, fractures et aussi d’écarts d’alimentation, d’excès de travail, de manque de sommeil…

Une médecine holistique et énergétique

La médecine chinoise est basée sur la loi de l’équilibre : ainsi pour être en bonne santé, il faut enrichir tout élément de son contraire.

Exemple : si l’on a pris froid, il faut se couvrir et boire chaud. Si l’on a très chaud, il faut se rafraîchir, en buvant frais.

L’individu subit les influences de son environnement familial, social, climatique, géographique.

Le diagnostic du thérapeute se fait toujours par rapport à un niveau de potentiel énergétique, le niveau de rendement énergétique d’un organe.

L’énergie qui nous anime

Elle est constituée ainsi:

-une partie d’énergie innée, qui nous vient de nos parents, nos ancêtres.

-une partie d’énergie acquise, qui vient de la transformation de la nourriture (physique et spirituelle) et de l’air respiré.

Si l’on additionne l’ énergie innée et l’énergie acquise, on obtient énergie vitale ou Qi.

Le Qi baigne l’organisme, y circule par des canaux appelés « méridiens ». La Médecine chinoise reconnaît de 90 à 123  points auriculaires et 361 points généraux réaprtis sur les méridiens.

La pensée chinoise

Elle nous propose une vision de l’homme holistique et nous invite à devenir « poreux ». Dans cette perspective, le corps n’a pas d’existence autonome, pas plus que la personnalité, car tout est emprunt et fruit d’une contribution dynamique. Dans ce vaste ensemble de souffles, l’homme occupe une  position médiane, entre Ciel et Terre, entre yang et yin.