Définition

La tendinite de l’épaule est très fréquente et très invalidante. On parle souvent de « périarthrite scapulo-humérale » pour la décrire. Cela veut dire simplement  « problème autour de l’articulation ».

La fréquence de la tendinite de l’épaule vient de la situation conflictuelle des tendons qui coiffent la tête de l’humérus: leur face supérieure est exposée au frottement sous la voûte osseuse de l’acromion, apophyse (appendice osseux) de l’omoplate.

Anatomie de l'épaule

Anatomie de l'épaule

L’épaule est une articulation particulière par les contraintes relativement modestes qui s’y exercent. Les os sont beaucoup plus minces et moins encastrés les uns dans les autres qu’au bassin. Cela permet des amplitudes de mouvement nettement plus importantes. Les ennuis viennent ainsi de la répétition des frottements et non pas des efforts dus aux poids.

Evolution et symptômes

L’évolution chronique de la tendinite de l’épaule est causée d’une part par la répétition des gestes (généralement l’élévation du bras) provoquant le frottement du tendon, d’autre part par la mauvaise irrigation sanguine du tendon à cet endroit, qui rend sa réparation moins efficace.

Ce phénomène explique la médiocre efficacité des anti-inflammatoires pris par voie générale: la concentration locale des produits arrivant par voie sanguine n’est pas bonne.
La tendinite chronique à l’épaule n’est pas toujours très douloureuse. Ce peut être une vague gêne dans certaines positions, émaillée de douleurs plus franches après des efforts répétitifs mais encore très supportables et n’obligeant pas forcément à consulter un médecin.
C’est ainsi que de nombreuses personnes de la cinquantaine et au-delà ont des tendons déjà très fragilisés, sans s’être beaucoup plaintes jusque-là.

Il n’est pas exceptionnel que la tendinite se révèle alors par une rupture brutale, en apparence spontanée, en fait déclenchée par un effort anodin sur un tendon très aminci.

Evolution d’une tendinite mal soignée

Une cause classique d’évolution traînante est la présence d’une calcification à la surface du tendon: cette formation friable, déposée en excès par l’organisme sur la plaie tendineuse pour essayer de la « consolider », occupe un certain volume et aggrave en fait le conflit entre le tendon et la voûte osseuse de l’acromion.

Tendinite de l'épaule

Tendinite de l'épaule

La calcification se désagrège parfois brutalement, c’est l’épaule aiguë calcique, parfois progressivement, entretenant une inflammation chronique à la surface du tendon sans que celui-ci soit vraiment détérioré: la douleur va durer alors plusieurs mois puis disparaître sans raison apparente.

Si la calcification était connue, un contrôle en radio montre sa diminution de taille voire sa disparition.

La « coiffe des rotateurs »

Les médecins parlent souvent de la « coiffe des rotateurs« . C’est le nom des tendons qui recouvrent la tête de l’humérus: ils la « coiffent », et leur action principale, pensait-on dans les débuts de la médecine anatomique, est la rotation de la tête humérale et donc du bras.

En fait, ils ont surtout un rôle de maintien du centrage de la tête humérale dans la glène, la cavité de l’omoplate où elle s’articule. La glène a une surface très petite et est peu profonde; la tête humérale en sortirait facilement si cette coiffe tendineuse ne venait pas doubler l’appareil ligamentaire.

Ce sont d’autres muscles plus longs et épais, les pectoraux, le grand dorsal, le deltoïde, le sous-scapulaire, qui exercent les efforts de rotations.

Traitement de la tendinite aiguë et chronique

La tendinite traîne facilement en longueur: au départ il y a une petite plaie tendineuse, puis une bursite sous-acromiale, inflammation de l’espace de glissement entre le tendon et l’acromion.

La réparation est lente et l’inflammation facilement entretenue par des gestes ordinaires: le bras sert souvent…

Certaines postures banales sont agressives : le fait de s’accouder, de s’appuyer sur le bras pour se relever, de manipuler une souris d’ordinateur pendant des heures, entraîne une élévation de la tête humérale et la compression des tendons de la coiffe sous l’acromion.

Un médecin allopathe peut  proposer d’emblée une solution simple bien qu’elle paraisse agressive:  l’infiltration. Il s’agit d’injecter directement dans l’espace sous-acromial, un produit anti-inflammatoire puissant (un corticoïde) et à effet retard. Il va « nettoyer » cet espace de son inflammation, calmer la plaie du tendon, et s’il n’y a pas fondamentalement de mauvais fonctionnement de votre articulation, l’effet sera définitif.
L’infiltration peut être un échec mais si le médecin reste sûr de son diagnostic, il peut vous proposer de la refaire avec contrôle radiologique de la position de l’aiguille.

La Réflexologie plantaire

Je commence par détendre l’ensemble du pied, en travaillant tous les organes. Je me concentre sur le plexus, la voute plantaire, je travaille la zone du crâne.

Puis je vais sur les malléoles et là, avec une pression adaptée selon la réaction, je masse en reptation tous les points de l’épaule.

Je remonte, et je retravaille l’épaule en haut, en pliant l’index pour aller en profondeur, attention, c’est intense et douloureux.

Ensuite je draine, je fais circuler et je calme enfin les zones des surrénales.

Ne pas oublier le massage très important de la C.V.

L’Auriculothérapie

Je suis évidemment sur un problème de Bi de l’épaule.

Je vais donc disperser l’énergie, en essayant d’éliminer l’inflammation. Je travaille donc en particulier les points suivants : épaule, articulation de l’épaule, articulation acromio-claviculaire, cou et shen men.

Si vous souhaitez plus de renseignements, rendez-vous sur mon site www.reflexologie-janneau.fr, et appelez-moi ou venez me voir à mes cabinets de Bayonne ou Soustons.